vendredi 11 juillet 2008

Christian Estrosi

Christian Estrosi
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Christian Estrosi
Parlementaire français
Naissance
1er juillet 1955
Décès
Mandat
Député
Début du mandat
juin 1988
Fin du mandat
{{{fin du mandat}}}
Circonscription
Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes
Groupe parlementaire
Union pour un mouvement populaire
Ve république
Christian Estrosi, né le 1er juillet 1955 à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français, député-maire de Nice, président de la Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA) et président du Conseil général des Alpes-Maritimes.
Sommaire[masquer]
1 Carrière politique
1.1 Membre du Gouvernement
1.2 Maire de Nice
1.3 Polémiques
1.3.1 Peine de mort
1.3.2 Refus à la nationalité française
1.3.3 Jet privé pour Washington
1.3.4 Affaires judiciaires
1.4 Fonctions Politiques
1.5 Mandats
1.6 Fonctions ministérielles
2 Carrière moto
3 Fonctions principales
4 Références
5 Liens externes
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Carrière politique [modifier]
Après avoir été pilote de Grand Prix motocycliste[1], Christian Estrosi est élu conseiller municipal de Nice en 1983 et devient l'adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. Deux ans plus tard, il entre au Conseil général des Alpes-Maritimes dont il est le benjamin. En 1988, à 32 ans, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS).
Parallèlement à ces fonctions, il est élu en 1989 à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il quittera son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul de mandat.
Soutenu par de fidèles amis dont Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy, il est réélu député en 1993, 1997 et 2002.
En 2001, Christian Estrosi est élu conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée avec plus de 80% des voix dès le premier tour. Dans la foulée il est élu premier vice président du Conseil général des Alpes-Maritimes.
Le 18 septembre 2003, à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Il sera réélu à la tête de l'assemblée départementale en mars 2004, à l'issue des élections cantonales.
Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. A ce titre, il est auteur d'un amendement[2] pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi du 15 novembre 2001 dite « Loi sur la Sécurité Quotidienne », adoptée à la suite des attentats du 11 septembre. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le 31 décembre 2003. Elles donnent accès à l'autorité judiciaire aux logs de connexions conservés par les fournisseurs d'accès à Internet qui enregistrent l'ensemble de l'activité de tous les citoyens français sur Internet. Depuis, le contrôle judiciaire sur l'accès aux données de connexion par la police à été supprimé (lois sur la lutte contre le terrorisme de 2005).
Il est d'ailleurs l’auteur de « Insécurité : sauver la République » publié aux éditions du Rocher en 2001.

Membre du Gouvernement [modifier]
Le 2 juin 2005, il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du ferroutage et du transport fluvial.
Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. Le 19 juin 2007, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II.

Maire de Nice [modifier]
Le 21 octobre 2007, il annonce être candidat à la mairie de Nice. Le 7 février 2008, il présente son projet en tant que candidat UMP à la mairie au palais des congrès Acropolis de Nice. Il souhaite que la gestion de la ville devienne « plus honnête et plus transparente ».[3] Au second tour du scrutin municipal, le 16 mars 2008, il arrive en tête avec 41,33% des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche Patrick Allemand (PS, 33,17%), et au maire sortant, Jacques Peyrat (DVD, 25,50%).[4]
Respectant sa promesse d'entre deux-tours, il démissionne de son poste de secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction.
Il est officiellement élu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le 21 mars 2008.
Auparavant, le 20 mars 2008, il a été réelu président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Il pourra cumuler durant un certain temps les fonctions de président du Conseil général et de maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le Tribunal administratif de Nice par le Parti radical de gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales.[5]
Le 18 avril 2008, il est élu président de la Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA).
A la faveur de la démission de son suppléant, Charles-Ange Ginésy, le 1er avril, il est réélu député le 25 mai 2008 avec 69,37% des voix au second tour.[6]
Il milite pour le rapatriement de la dépouille de Napoléon III en France[7]. Celle-ci se trouve actuellement dans l'abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant 2010, 150e anniversaire du rattachement du comté de Nice à la France.

Polémiques [modifier]

Peine de mort [modifier]
Le 11 décembre 1991, Christian Estrosi tente de rétablir la peine de mort en France pour certains crimes, en déposant à l'Assemblée nationale une proposition de loi : Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes, n° 2430[8].

Refus à la nationalité française [modifier]
"Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française" [9]

Jet privé pour Washington [modifier]
Le 23 janvier 2008, au lieu de prendre un vol régulier d'Air France pour se rendre à Washington pour défendre l'inscription du récif corallien de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial de l'Unesco comme il était prévu, il fait louer un Falcon 900 de l'avionneur Dassault pour un montant de 138 000 euros. Le motif de ce changement de programme était un pot à l'Élysée avec le président de la République Nicolas Sarkozy et ses plus fidèles collaborateurs. Le Canard enchaîné révélera l'affaire dans son édition du 6 février 2008. Le même jour, Christian Estrosi présente alors toutes ses excuses[10]. Sur le conseil de son ami, le président Nicolas Sarkozy qui lui déclare "En politique on ne s'excuse pas, ça ne méritait pas tout ce bruit", il revient sur ses paroles d'excuses.

Affaires judiciaires [modifier]
Christian Estrosi fut condamné à plusieurs reprises pour diverses affaires notamment d'entreprise dont il était le gérant dans les années 1990 : Faillite de la société "Speed 06" avec triple condamnation (IS, TVA, TVTS) par le tribunal administratif (7 novembre 1991). Liquidation judiciaire des sociétés "Nice Promo Sports" et "Golf de Nice" (7 novembre 1991).
Condamnation par le tribunal administratif pour fraude fiscale avec remboursement de 2,9 millions de francs et hypothèque sur sa villa (7 novembre 1991). Débouté par le tribunal de grande instance et la cour d'appel d'Aix dans "son action visant à dissimuler son incivisme fiscal".
Christian Estrosi et son ex-femme, Dominique Estrosi, ont été mis en cause dans l'affaire du "Golf de Nice" dont on ne retrouvera jamais les 750 000 F de subvention du Conseil Général des Alpes-Maritimes dans les années 1990.

Fonctions Politiques [modifier]
Membre du bureau politique du RPR
Secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes
Délégué national du RPR chargé de la sécurité civile, de 1992 à 1993 ; des sports, de 1999 à 2001 ; et de l’animation de 2001 à 2002
Conseiller politique de l'UMP 2002-2005
Secrétaire national de l'UMP chargé des fédérations 2004-2005
Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes, depuis 2002
Depuis le 30 juin 2008, secrétaire général adjoint de l'UMP

Mandats [modifier]
Député
13 juin 1988 - 1er avril 1993 : Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
2 avril 1993 - 17 décembre 1993[11] : Député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes
1er juin 1997 - 18 juin 2002 : Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
19 juin 2002 - 2 juillet 2005[12] : Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
20 juin 2007 - 19 juillet 2007[13]: Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
Depuis le 26 mai 2008[14]: Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
Conseiller régional
23 mars 1992 - 15 mars 1998 : Premier vice-Président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
16 mars 1998 - 21 août 2002 : Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Conseiller général
18 mars 1985 - 29 mars 1992 : Conseiller général des Alpes-Maritimes (Canton de Nice 8)
30 mars 1992 - 17 avril 1993 : Conseiller général des Alpes-Maritimes (Canton de Nice 8)
18 mars 2001 - 17 septembre 2003 : Premier vice-Président du Conseil général des Alpes-Maritimes (Canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
Depuis le 18 septembre 2003 : Président du Conseil général des Alpes-Maritimes (Canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
Conseiller municipal et maire
14 mars 1983 - 19 mars 1989 : Conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
20 mars 1989 - 1er juillet 1990 : Conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
Depuis le 21 mars 2008 : Maire de Nice
Depuis le 18 avril 2008 : Président de la Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA)

Fonctions ministérielles [modifier]
2 juin 2005 - 15 mai 2007 : Ministre délégué à l'aménagement du territoire du gouvernement Dominique de Villepin
19 juin 2007 - 16 mars 2008 : Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II.

Carrière moto [modifier]
1972
Première course en 250 cm³ - 5e au Paul-Ricard à 17 ans
1974
tour de France moto : casse en tête
2e au Bol d'or sur Kawasaki
1976
4e du Moto Journal 200, 2° à Dijon, 2e des 1 000 km du circuit du Mugello sur Ducati, vainqueur du trophée FIM de Nogaro
1977
Vainqueur en Championnat du Monde 750 à Dijon
1978
4e au grand Prix de France 500 cm³ (Nogaro)
4e en 750 cm³ en Espagne et aux Pays-Bas
1979
2e et 3e en 750 cm³ à Nogaro
1983
Arrêt de la compétition
2004, 2005
Participation aux coupes moto-légende

Fonctions principales [modifier]
Précédé par
Christian Estrosi
Suivi par
Hervé Mariton
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-merGouvernement François Fillon (2)
2007-2008
Yves Jégo
Frédéric de Saint-Sernin
Ministre délégué à l'Aménagement du territoireGouvernement Dominique de Villepin
2005-2007
Alain Juppé
Charles Ginésy

Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
2003-
En fonction
Jacques Peyrat
Maire de Nice
2008-
En fonction
Jacques Peyrat
Président de la Communauté d'Agglomération Nice Côte d'Azur
2008-
En fonction

Références [modifier]
Carrière Moto sur le site BIKE 70
http://www.odebi.org/lct/Leslogspourlesnuls.html
Christian Estrosi promet "un électrochoc" à Nice Le Monde, 8 février 2008
Site de la Ville de Nice - Résultats élections municipales
Communiqué sur le site du PRG 06
Législative partielle des Alpes-Maritimes: victoire de Christian Estrosi Le Monde, 25 mai 2008
"Rendez-nous les cendres de Napoléon III !", Historia, 20 février 2008
retablissement
Lemonde.fr 22.02.08
Jet privé pour Washington : Estrosi s'excuse Nouvelobs.com 6 février 2008
Annulation de l'élection sur décision du Conseil constitutionnel
Nomination comme membre du gouvernement
Nomination comme membre du gouvernement
Législative partielle à la suite de la démission de Charles-Ange Ginesy le 1er avril 2008

Liens externes [modifier]
Le Blog de Christian Estrosi
Le site de Christian Estrosi pour la campagne des municipales 2008
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Portail de Nice
Portail de la politique
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