Groupe Carlyle
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Repères historiques
Création :
1987
Dates clés :
14 mars 2008, annonce de la faillite du fond Carlyle Capital Corporation (CCC) détenu par des associés du Groupe Carlyle
Personnages clés :
Louis V. Gerstner, Jr., PrésidentWilliam E. Conway, Jr., FondateurDaniel A. D'Aniello, FondateurDavid M. Rubenstein, FondateurJohn F. Harris, Directeur financier
Fiche d’identité
Forme juridique :
Société privée
Slogan(s) :
« Global Vision. Local insight. »
Siège social :
Washington, D.C. États-Unis
Activité(s) :
Services financiers
Produit(s) :
MBOImmobilierLBOCapital risque
Site corporatif :
http://www.carlyle.com/
Données financières
Fonds propres :
75,6 milliards de dollars
mettre à jour
Le Groupe Carlyle est une société d'investissements américaine fondée en 1987.
Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d'activités, comme l'aéronautique, la défense, l'industrie automobile et des transports, l'énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 75,6 milliards de dollars de capitaux propres[1] et il emploie plus de 515 professionnels de l'investissement dans 21 pays.
Les différentes entreprises de son portefeuille emploient quand à elles plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.
Le groupe Carlyle est dirigé depuis janvier 2003 par Louis Gerstner, ancien patron d'IBM[2].
Sommaire[masquer]
1 Historique
2 Principaux investisseurs et conseillers
3 Controverse
3.1 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
4.2 Liens externes
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Historique [modifier]
Carlyle a été créé en 1987, avec 5 millions de dollars, dans les salons du palace new-yorkais du même nom. Ses fondateurs, quatre juristes, dont David Rubenstein (ancien conseiller du président américain Jimmy Carter à la Maison Blanche), ont alors pour ambition - limitée - de profiter d'une faille de la législation fiscale. Elle autorise les sociétés détenues en Alaska par des Eskimos à céder leurs pertes à des entreprises rentables qui payent ainsi moins d'impôts. Le groupe végète jusqu'en janvier 1989 et l'arrivée à sa tête de l'homme qui inventera le système Carlyle, Frank Carlucci. Ancien directeur adjoint de la CIA, conseiller à la sécurité nationale puis secrétaire à la défense de Ronald Reagan. Ils ont partagé une chambre quand ils étaient étudiants à Princeton. Ils se sont ensuite croisés dans de nombreuses administrations et ont même travaillé, un temps, pour la même entreprise [3],[4].
En 1997, le groupe a acquis la société américaine United Defense, gros fournisseurs de l'armée américaine en véhicules de combat et en artillerie.
L'ancien site parisien de l'Imprimerie nationale (Convention, XVe arrondissement.)
En juin 1999, il investit 1 milliard d’euros dans le quotidien français Le Figaro (devançant le Groupe Dassault) détenant ainsi 40% de l'actionnariat du quotidien (les 60% restant étant détenu par la Socpresse)[5] . En 1999, le groupe gérait plus de 4 milliards de dollars d'investissements dans le monde[6].
Dassault a progressivement repris en 2006 l'intégralité du capital de la Socpresse, maison-mère du journal Le Figaro, après être monté à 60% en mars 2004, après une première tranche de 30% en 2003.
En 2003, le groupe achète à l'État français les locaux de l'Imprimerie nationale, qui est démantelée, pour 85 millions d'euros. L'État lui rachète en 2007 ces mêmes bâtiments pour en faire le nouveau ministère des affaires étrangères, pour 376,5 millions d'euros, soit 4,5 fois le prix de départ après environ 120 millions d'euros de travaux.[7]
Annonce de la faillite de la filiale de fonds d'investissement Carlyle Capital Corporation (CCC) suite à la crise des subprimes le 13 mars 2008, ce qui n'aurait "pas d'impact mesurable" sur la situation financière du Groupe Carlyle. En effet grâce à un ingénieux système de cloisonnement des filiales, le groupe permet de préserver l'intérêt des actionnaires en diluant le risque financier sur la collectivité [8].
Principaux investisseurs et conseillers [modifier]
Le groupe a eu plusieurs membres prestigieux dont :
James Baker, ancien Secrétaire à la Défense américain.
Laurent Beaudoin, ex-président du groupe Bombardier.
George H.W. Bush, ancien Président des États-Unis et père du Président des États-Unis George W. Bush.
Frank Carlucci, ancien directeur-adjoint de la CIA, ancien Secrétaire à la Défense américain. A occupé la présidence du groupe.
Richard Darman, ancien directeur de l' U.S. Office of Management and Budget.
Paul Desmarais, président de Power Corporation of Canada.
Liu Hong Ru, ancien président de l'organisme de surveillance des opérations boursières de Chine.
Arthur Levitt, ex-président de la Securities and Exchange Commission.
John Major, ancien Premier Ministre conservateur de Grande-Bretagne.
Henri Martre, ancien de Matra Aérospatiale.
Anand Panyarachun, ancien Premier Ministre de Thaïlande.
Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank.
Fidel Ramos, ex-président des Philippines.
le financier George Soros[6].
Thaksin Shinawatra, ancien Premier Ministre de Thaïlande.
Merrill Lynch, société financière américaine[6].
le fonds de pension de General Motors[6].
Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas Sarkozy), copilote depuis avril 2008, l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group.
Carlyle n’est pas coté en bourse, et n’est donc non tenu de divulguer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que leurs parts respectives.
Tous n'ont pas eu une part active au sein du groupe, certains noms célèbres de la politique et des affaires étant garants de la notoriété de l'entreprise dans le but d'attirer des investisseurs.
Controverse [modifier]
Le 11 septembre 2001, lors de l'attaque terroriste contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington, Carlyle réunit dans cette même ville plusieurs centaines d'investisseurs liés au groupe. Parmi les invités figurent entre autres George H.W. Bush, 41e Président des États-Unis et père du Président en exercice George W. Bush, et Shafiq Ben Laden, un demi-frère d'Oussama Ben Laden qui sera accusé de diriger Al-Qaida, la structure à l'origine de l'agression [9]. La proximité des noms Bush et Ben Laden en ce jour précis frappe les consciences, et révèle Carlyle au grand public.
La proximité de Carlyle avec la Maison Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts dans l'industrie de l'armement, provoque bon nombre de controverses. Le cinéaste Michael Moore l'a notamment dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan et indique qu'une partie de ses capitaux était détenue par des Saoudiens, appartenant notamment à la famille d'Oussama Ben Laden, et qui se sont débarrassé de leur participation suite à la révélation de cette situation[10]. Le Groupe Carlyle est suspecté aussi par certains journalistes indépendants comme François Missen qui a rédigé un ouvrage très complet intitulé Le réseau Carlyle : banquier des guerres américaines paru aux éditions Flammarion en 2004.
Notes et références [modifier]
↑ Carlyle Group website http://www.carlyle.com/eng/company/l3-company732.html
↑ The Carlyle Group Names Olivier Sarkozy Co-head of Global Financial Services Group, communiqué du groupe Carlyle, 3 mars 2008 (en)
↑ [1] (le site n'est plus disponible)
↑ L'Empire Carlyle sur Lemonde (nécéssite un abonnement).
↑ L'Expansion, 27 mars 2002, Le fonds Carlyle se retire du capital du Figaro
↑ a b c d L'Expansion, 7 août 1999, Quel est ce mystérieux investisseur qui s'invite au « Figaro » ?
↑ L'imprimerie nationale livrée à la spéculation - l'Humanité
↑ (fr)faillite de la filiale Carlyle Capital Corporation
↑ Cf. Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. Le Monde, L'Empire Carlyle, 30/11/2004, déjà cité. La famille Ben Laden a publiquement démenti être en relation avec Oussama Ben Laden.
↑ La famille Ben Laden solde en octobre 2001 les 2,02 millions $ d'investissements dans le groupe.
Voir aussi [modifier]
Articles connexes [modifier]
Fonds de capital-investissement
Crise des subprimes pour la faillite de Carlyle Capital Corporation
Liens externes [modifier]
(en) Site officiel
(nl)(en) De Ijzeren Driehoek (Exposed: The Carlyle Group), VPRPO Dutch television Documentaire hollandais.
Traduction du début : La guerre d'Irak ne semble pas du tout terminée, cependant la reconstruction semble avoir déjà recommencée. Cela crée une compétition internationale aux contrats, majoritairement remportés par des entreprises américaines. Le plus remarquable est que ces entreprises sont liées à des personnalités du monde politique et militaire américain. Y a-t-il un conflit d'intérêt, ou est-ce une nouvelle manière de faire du commerce ?-[un texte apparait avec l'inscription: 'Le triangle d'acier']- Une des compagnies agissant de cette manière est le Carlyle Group. Leur conseil d'administration est composé de George Bush père, James Baker III et l'ex-premier ministre John Major. Le Carlyle Group est une Banque d'investissement peu connue du grand public, qui est pourtant l'un des principaux investisseurs americains dans le domaine de l'industrie de défense, les télécom, services financiers. Qui est le Groupe Carlyle ? Qui est derrière ce nom ? Et de quel pouvoir Carlyle dispose-t-il ?
**********
Synthèse : A ce stade, il est pour le moins étrange qu'un formidable groupe d'investissement US, proche de la famille Bush, spécialisé dans la guerre, lié aux services secrets US, vienne en 1999 souffler le contrôle du Figaro à la chiraquie !
Ca constitue un argument en faveur de la thèse de Meyssan "opération Sarkozy" D'autant plus que Paul Desmarais est un acteur déterminant de Carlyle (Olivier Sarkozy n'y est entré que tout récemment, mais il est le fils de Christine de Ganay, épouse de Frank G. Wisner) Un indice supplémentaire dans ce sens, pourrait être ce qui ressemble fort à un somptueux cadeau de remerciements à Carlyle :
Politique - Article parule 17 juillet 2007 http://www.humanite.fr/2007-07-17_Politique_L-imprimerie-nationale-livree-a-la-speculation
L’imprimerie nationale livrée à la spéculation
Scandale . Les sénateurs communistes demandent une enquête parlementaire sur l’achat des bâtiments de l’imprimerie nationale.
En 2003, l’immeuble de l’imprimerie nationale, propriété de l’État, situé dans le 15e arrondissement de Paris, est vendu par le gouvernement, pour 85 millions d’euros au fonds d’investissement américain Carlyle. En juin 2007, après l’élection présidentielle, l’État rachète, pour les besoins du ministère des Affaires étrangères le même bâtiment pour la somme de 376,7 millions d’euros, soit une différence de 291,7 millions d’euros. Nicole Borvo, présidente du groupe communiste républicain et citoyen au Sénat adresse, fin juin, deux lettres, l’une au premier ministre, l’autre au président de la cour des Comptes, dénonçant « le gâchis des deniers publics ». Elle informe qu’elle interpellera le gouvernement et demandera la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Pour l’heure, c’est le silence du côté de Matignon comme de la cour des comptes.
Seul le ministre du Budget, Éric Woerth, a reconnu, du bout des lèvres, que « certes le prix de rachat était beaucoup plus important que le prix de vente », mais assure « que c’est une opération très bénéfique pour les finances de l’État… des travaux colossaux ayant été réalisés pour faire de ce site industriel un immeuble de bureau ». Malheureusement pour le ministre, les chiffres ont la tête dure. Les travaux n’ont coûté « que » 120 millions d’euros. En conséquence, quand on additionne ce que cela a coûté à Carlyle, 85 millions d’achat et 120 millions de rénovation, soit au total 205 millions d’euros et que l’on compare avec le prix de vente du bâtiment à l’État, soit 376,7 millions, le bénéfice réalisé en quatre ans sur le dos des contribuables français par Carlyle est de 171,7 millions d’euros environ. Il n’est pas sûr que le scandale puisse être tu encore longtemps. Un tel gaspillage contredisant les objectifs affichés du gouvernement en matière de gestion du budget de l’État.
Nicole Borvo, qui, avec Hélène Luc, sénatrice (PCF) du Val-de-Marne, a toujours été aux cotés des salariés de l’entreprise, souligne : « Cet argent aurait sans doute été plus utile à soutenir, par exemple, l’activité industrielle de l’imprimerie nationale et ses emplois ainsi qu’à sauvegarder le patrimoine culturel de cette grande entreprise publique. » Avec la fermeture du site de Paris, ce sont 900 emplois qui ont été supprimés, rappelle Patrick Pinceloup, ancien secrétaire du syndicat CGT de l’imprimerie nationale, et aujourd’hui, sur le site de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, 77 emplois sur 120 sont menacés.
Max Staat
Bonne source (recherche) qui décrit Carlyle : http://www.infoguerre.fr/fichiers/carlyle_group.pdf
Article bien référencé du réseau Voltaire : http://www.voltairenet.org/article12418.html
En voilà juste l'introduction :
Complexe militaro-industriel états-unien
Le Carlyle Group, une affaire d’initiés
par Réseau Voltaire
Premier gestionnaire mondial de portefeuilles, le Carlyle Group rassemble le gratin de la politique mondiale. Piloté par l’ancien secrétaire à la Défense Frank Carlucci, il comprend aussi bien George Bush père que les Ben Laden, George Soros, Mikhail Khodorkovsky ou John Major. Il s’est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias. Profitant de la présidence d’un de ses anciens cadres, Bush fils, il influe selon ses intérêts sur la politique étrangère des États-Unis. Usant et abusant de ses relations, le groupe réalise 30% de retour sur investissement au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.
Autre source:http://www.nndb.com/company/695/000042569/
Communiqué officiel de Carlyle Group concernant le Figaro: http://www.carlyle.com/Fund/Buyout/Europe%20Buyout/item7538.html
Article descriptif de Le Point (Pinault est un ami de Sarkozy): http://www.lepoint.fr/actualites-economie/un-fonds-tres-special/916/0/37366
Carlyle 1er actionnaire privé de France Telecom (en toute discrétion en 2007...) http://www.patrice-leclerc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1183:quand-la-famille-sarkozy-installe-numcable-et-carlyle-au-cg92&catid=83:presse&Itemid=140
Dominique Baudis passagèrement mis en place durant l'époque du groupe Carlyle à la présidence de la rédaction du Figaro en 2000, passe en 2001 à la direction du CSA. Protestations : http://www.patrice-leclerc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1183:quand-la-famille-sarkozy-installe-numcable-et-carlyle-au-cg92&catid=83:presse&Itemid=140 A été passablement éclaboussé par un scandale (calomnies ?) à Toulouse. A été remplacé au CSA . Fonctions actuelles : http://www.imarabe.org/aujourlejour/actualites.php?i=127
Yves de Chaisemartin qui a occupé des fonctions centrales à Socpresse et au Figaro à l'époque du contrôle par Carlyle, nommé c/o Carlyle Europe à des fonctions élevées. A relever qu'il est actionnaire à 25% de Marianne, mais se défend vigoureusement que ce soit en lien avec Carlyle: http://www.agefi.fr/nominations/nomine.aspx?id=532
Article global sur Carlyle qui apporte des précisions sur Yves de Chaisemartin: http://forestent.free.fr/carlyle.html
Indice de liens entre Yves de Chaisemartin et Sarkozy (à Neuilly-sur-Seine dont NS était Maire) : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2212/articles/a337804.html
vendredi 29 août 2008
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