jeudi 31 juillet 2008

Direct soir

Journal gratuit financé par la pub. fait partie du groupe Bolloré. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Direct_Soir

En reprenant un à un, tous les N° de direct Soir sur un mois (fichiers PDF accessibles sur le site du journal) on voit que Bolloré est un ami de Sarkozy, néanmoins, Direct Soir n'est aucunement tombé dans le caniveau médiatique du lynchage de ségolène Royal, alors qu c'était une période à haut risque du 10 juin au 10 juillet 08. Le seul article qui lui est consacré, ainsi qu'une couverture relate son meeting du 27 juin à la maison de la Chimie. Un bon article, factuel et assez positif. Il y a aussi un article de 3p. + 1 couverture sur un syndicaliste. Une petite interview de Peillon.

Il y a énormément d'articles sur Sarkozy, son entourage et le gouvernement (3p + 1 couverture p. Carla Bruni. 3 P. + 1 couverture pour Xavier Bertrand. 3P. + 1 couverture pour Xavier Darcos. 3p. + 1 couverture pour Nadine Morano. 3 p. + 1 couverture pour Rama Yade. 2p. + 1 couverture pour Nicolas Sarkozy. Ainsi que plusieurs articles de moindre importance sur Fillon, Rachida Dati, Jean Sarkozy, etc...

Si l'orientation politique ne fait pas de doute, il faut reconnaître cette dignité à Direct soir.

Metro (quotidien gratuit, financé par la pub)

Fait partie du groupe Metro (suédois), mais la version française a dans son capital un actionnaire de poids : TF1. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Metro_%28journal%29

Mise en lumière d'autres transferts internes au clan

Non seulement il y a ça :

- Nicolas Beytout : Après la campagne présidentielle, a passé de la direction du Figaro (propriétaire Dassault) au groupe LVMH d'Arnault comme directeurdu pôle média (et donc, des Echos ?)

-Nicolas Bazire : associé-gérant à la banque Rothschild, devient directeur général du groupe Arnault. Aurait également occupé la fonction de directeur du pôle presse de LVMH à l'époque de La Tribune

-Tout récemment, Sarkozy aurait exigé de Pinault (Le Point) que l'un de ses rédacteurs, FOG, soit démis au profit d'Elkabbach (Europe 1, fait parti du groupe Lagardère) (Canard enchaîné, article de la rédaction de le Post)

mais aussi cela (!) :

- Michel Cicurel : administrateur de Bolloré Investissements, ainsi que de Bouygues Télécom, Société générale

- Antoine Bernheim (soutien de Nicolas Sarkozy) : vice-président de LVMH (groupe Arnault) et du groupe Bolloré

- Bernard Esambert : vice-président du groupe Bolloré jusqu’en 2002, vice-président du groupe Lagardère jusqu’en 2005, administrateur de Lagardère

- Philippe Labro est vice-président de Direct 8 (groupe Bolloré), membre du conseil de Euro Disney SCA et de Ediradio (groupe RTL, lui-même dans le groupe Bertelsmann)

- Pierre Lescure : administrateur de Lagardère et membre du Conseil de surveillance de Havas et du groupe Le Monde - La Vie

- Felix Rohatyn (proche UMP) : administrateur de Lagardère, LVMH (groupe Arnault), Comcast, Suez, et membre du Conseil de surveillance de Le Monde (NDT : où il y a aussi le frère de Nicolas Sarkozy...)

(source : http://www.segoleneparis20.net/article-10184998.html)

Et encore cela : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Morandini
Jean Marc Morandini vient de passer de la radio Europe 1 (Lagardère) à Direct 8 (TV du groupe Bolloré)
C'est donc vraiment une sorte de trust, de cartel d'influence médiatique.

jeudi 24 juillet 2008

Paul Desmarais, père et fils

l'un des deux était invité au Fouquet's le 6 mai par Sarkozy pour fêter son élection présidentielle.



lien (wikipédia) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Desmarais (père)

lien (wikipedia): http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Desmarais_(fils)

A relever les fonction dirigeantes dans les groupes Total et Suez, ainsi que les liens avec Albert Frère, le milliardaire belge

Voir aussi (liens avec la famille Sarkozy): http://www.rue89.com/2008/03/05/chez-carlyle-un-sarkozy-peut-en-cacher-un-autre
La société suisse Pargesa, clef de voûte du dispositif financier Desmarais-Frère. Eclairage instructif sur plusieurs sociétés d'investissement crées en Hollande et en France : http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com/tag/Desmarais

Un clan Sarkozy ?

Clan, définition (dictionnaire Robert): Petit groupe fermé de personnes qui ont des idées, des goûts communs

Le club Neuilly communication (description officielle sur le site de la commune de Neuilly-sur-Seine) :

"Neuilly Communication

Catégorie : Professionnelles (associations)Favoriser les rencontres entre les Présidents du monde de la communication et des médias. Mettre en commun les moyens de développer des relations dans cet univers de la communication " (dixit)


- Ce club paraît plus ou moins répondre aux critères de définition d'un clan, mais qu'en est-il de l'évolution actuelle de l'entourage de Sarkozy ?


Dassault : Figaro + 7o titres

Bouygues, TF1, LCI + participations significatives à plusieurs autres

Arnault: Tribune jusqu'en nov. 07, puis Les Echos

Lagardère: 54 titres en France, dont Paris Match, Elle, Le journal du dimanche,... + TV et radios, dont Europe 1. Participation importante dans le Monde (grâce à Alain Minc) Détient désormais le 51% d'un excellent média, naguère indépendant : le Monde diplomatique

Bolloré: Direct 8, Direct soir, matin plus, CSA, Droits sur la diffusion française (et le filtrage ?) des dépêches d'Associated Press, la plus grande agence mondiale de communiqués de presse

Albert Frère : Très impliqué dans M6 pour avoir été actionnaire majoritaire de Bertelsmann et encore président du conseil de surveillance de M6

Pinault : Le Point.fr

De Rothschild: Libération

Relations privilégiées (invités au Fouquet's pour fêter la victoire du 6 mai 07) avec des PDG ou rédacteurs en chefs de médias importants : Nicolas Beytout (direction du Figaro), Alain Minc (direction de Le Monde)

Pierre Giacometti, directeur d'ipsos (institut de sondage - invité au Fouquet's pour fêter la victoire)

Nicolas Bazire, financier et politique. Conseiller et ami de Sarkozy (il n'est pas clair si la "financière Bazire" qui détient une part minoritaire du capital de marianne2 est son fait ou celui d'une société homonyme ?)

Il y a trois points qui ressortent:

1) Ce sont des dirigeants

2) Beaucoup sont des capitalistes financiers immensément riches : Arnault 18,3 milliards (2e fortune de France en 2008) Pinault 7,4 milliards (7e fortune de France en 2008), Dassault 6 milliards (8e fortune de France) Desmarais 3,8 milliards en 2006, Albert Frère 3 milliards, Bolloré 3 milliards (16e fortune de France en 2008), Bouygues 2,9 milliards (18e fortune de France en 2008), Lagardère 600 millions (65e fortune de France en 2008)

3) La plupart sont impliqués dans les médias, la communication

Liens de proximité avec Sarkozy, voir :

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2222/dossier/a346381-les_amis_de_nicolas.html

et:

http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-invites-du-President-au-diner-du-Fouquet-s_a80603.html

et :

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/sarkozy-et-les-patrons/916/0/30721

Il y a donc bel et bien un goût commun pour le capitalisme financier, la richesse extrême et le contrôle médiatique (actionnaires-propriétaires, directions)


Un autre indice que ce groupe fonctionne comme un clan, sont les transferts internes au groupe :

- Nicolas Beytout : Après la campagne présidentielle, a passé de la direction du Figaro (propriétaire Dassault) au groupe LVMH d'Arnault comme directeurdu pôle média (et donc, des Echos ?)

-Nicolas Bazire : associé-gérant à la banque Rothschild, devient directeur général du groupe Arnault. Aurait également occupé la fonction de directeur du pôle presse de LVMH à l'époque de La Tribune

-Tout récemment, Sarkozy aurait exigé de Pinault (Le Point) que l'un de ses rédacteurs, FOG, soit démis au profit d'Elkabbach (Europe 1, fait parti du groupe Lagardère) (Canard enchaîné, article de la rédaction de le Post)

En résumé : on a donc bien affaire à un groupe fermé (haute finance, dirigeants et actionnaires majoritaires de médias français, avec un intérêt particulier pour les médias et des liens forts de proximité avec Sarkozy. On peut désormais très probablement y ajouter l'allégeance à Sarkozy en ce qui concerne la contenu médiatique (ce qui me fait écrire ça est l'éviction de Gérald de Roquemaurel, membre fondateur de Neuilly Communication, très probablement à la suite de l'affaire Paris-Match-photos de Cecilia avec Attias, voir une analyse approfondie : http://desourcesure.com/politiqueaffaires/2008/06/comment_sarkozy_a_vire_genesta.php et http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-34023.html )

Interventions très probables de Sarkozy dans les médias aux mains de son entourage

- affaire des photos de Cécilia Sarkozy et de Paris-Match. Voir : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/i-paris-match-i-cecilia-roquemaurel-charge-genestar_467123.html

_ FOG (Le Point). Voir article de la rédaction du Post : http://www.lepost.fr/article/2008/07/18/1226727_franz-olivier-giesbert-sarkozy-voudrait-me-virer-je-ne-suis-pas-inquiet.html

il y en a bien d'autres, ainsi. Il est possible que ce ne soit que la partie visible de l'Iceberg. Voir : http://presse-papiers.blogspot.com/2007/06/mdia-ferme-ta-gueule.html et http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sarkozy-tient-il-les-medias_476699.html et http://www.dicodunet.com/actualites/moteurs-de-recherche/225427-les-syndicats-de-hfa-denoncent-une-censure.htm

Il est évident pour tout observateur que la plupart des médias aux mains des ceux qui forment ce clan (le mot paraît approprié par rapport à la définition) oeuvrent largement pour Sarkozy. ce qui ne serait pas nuisible s'ils ne faisaient qu'en améliorer la communication. Mais on assiste à des stratégies d'étouffement de l'opposition (temps de parole ou articles accordés) et beaucoup plus grave: des campagnes de dénigrement, de discrédit et même de lynchage médiatique (c'est net à l'encontre de Ségolène Royal) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18933 et http://www.lejdd.fr/cmc/blogs/200827/le-lynchage-mediatique-de-segolene-royal_131072.html et http://frbaumal.unblog.fr/4-suite-le-lynchage-mediatique-de-segolene-royal-les-commentaires-de-jaccuse56/ et http://www.lepost.fr/article/2008/07/23/1228896_parti-socialiste-la-manipulation-mediatique.html et http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=RE&numero=305818&Cat=GEN&numpage=1

mercredi 23 juillet 2008

La Tribune

La Tribune, après avoir été longtemps aux mains de Bernard Arnault (voir sous Arnault, l'article de Rue89 qui met en question l'indépendance rédactionnelle) a été vendue à Alain Weill http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Weill qui s'exprime ici : http://offtherecords.wordpress.com/2008/05/06/nextradiotv-la-tribune-alain-weill-fait-le-point/


"S’exprimant lundi devant l’Association des journalistes médias, Alain Weill, PDG de NextRadioTV (RMC, BFM, BFMTV… ), en a profité pour faire le point sur le groupe.
Actuellement détenteur de 36% du capital via sa holding WMC, il a annoncé son intention, à l’occasion du retrait prochain du fond d’investissements Alpha Radio BV (23% de NextRadioTV), d’augmenter sa participation et de la monter à hauteur de 51%. Concernant la santé globale de son groupe, il se montre confiant pour 2008, annonçant « une année convenable », et qu’en outre, un éventuel rapprochement avec Bolloré ou NRJ n’était « pas d’actualité ».
M. Weil s’est exprimé sur un autre sujet brulant: la situation du quotidien économique La Tribune, qu’il a récemment acheté via une autre de ses holdings, News participations. S’il ne cite pas de chiffres, il affirme que les pertes (17 millions d’euros en 2007) ont été réduites « de façon drastique » grâce à un plan d’économie « important, qui ne touche pas tellement la rédaction, mais la fabrication, la diffusion ». Sur le plan social, 43 salariés sur 200 ont quitté le titre en application de leur clause de cession, ouverte également aux non-journalistes. Concernant la ligne éditoriale, il invite le quotidien a « réfléchir sur le rôle du journal par rapport à internet et aux autres supports », soulignant que « les groupes qui pensent qu’internet viendra financer le papier s’arrêteront ».


autre sourc d'info à prpos d'Alain Weill: http://www.edubourse.com/guide/biographies.php?bio=alain-weill

Le dîner du Fouquet's du 6 mai 2007: Quels invités ? Contradictions.

1) Liste apparemment fournie par Cécilia Sarkozy : http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-invites-du-President-au-diner-du-Fouquet-s_a80603.html

Je n'y vois pas François Pinault, alors qu'il est nommément mentionné dans deux articles différents d'Acrimed :



2)http://www.acrimed.org/article2767.html et http://www.acrimed.org/article2640.html



Par contre, à relever la présence de Nicolas Bazire. Un trait d'union essentiel entre Arnault, Sarkozy et de Rothschild





3) Cet article de performance bourse pense aussi que François Pinault n'y était pas : http://www.performancebourse.com/actualites/albert-frere-bernard-arnault-et-martin-bouygues-stars-de-la-nuit-du-fouquet-s,192.html quoique la source est la même que pour Marianne : un article d'Ariane Chemin dans Le Monde



4) Dans cette biographie, on mentionne expréssément la présence de François Pinault : http://www.actualite-de-stars.com/biographie/nicolas-sarkozy.html


Ca reste incertain. Les informations sont contradictoires, selon les sources.

Nicolas Bazire

Nicolas Bazire est présenté comme le trait d'union entre Nicolas Sarkozy et Bernard Arnault, maintenant que les relations se seraient refroidies (?? - c'est du moins ce que prétend l'article de Le Point de janvier 07-- Arnault était pourtant invité et présent au Fouquet's le 6 mai 2006 pour fêter la présidentielle directement avec NS -- il faut être très prudent avec cette assertion, car elle vient de Le Point.fr dont le patron est Pinault, mais Pinault et Arnauld sont à couteaux tirés pour avoir eu des accrochages financiers/boursiers lors de l'issue de l'OPA inamicale de Bolloré sur une partie du groupe de Bouygues - Sarkozy et Arnauld auraient aimé que Bolloré vende à Arnault, mais Bolloré avait finalement vendu sa participation dans Bouygues à Pinault, avec au passage le formidable bénéfice de 1,3 milliards. Il y a donc des tensions entre Arnault et Pinault et des tensions entre Bouygues et Bolloré)

Article de Wikipedia :

Nicolas Bazire
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Nicolas Bazire, né le 13 juillet 1957 à Fort-de-France, est un homme d'affaires français, et un ancien haut fonctionnaire.

Biographie [modifier]
Fils d'un ancien dirigeant de l'ORTF, il suit sa scolarité au lycée Corneille à Rouen puis devient diplômé de l'École navale et de l'Institut d'études politiques de Paris.
Ancien élève de l’ENA (1985-1987), il devient auditeur à la Cour des Comptes en 1987, puis conseiller référendaire en 1991 et chargé de mission auprès du secrétaire général du groupe Thomson.
Pendant la deuxième cohabitation, il est le directeur de cabinet du Premier ministre Édouard Balladur, entre 1993 et 1995.
Fin 1995, il est nommé associé-gérant de la banque Rothschild & Cie, en charge des fusions-acquisitions. Membre du Conseil de surveillance de cette banque en 1999, il devient alors directeur général du Groupe Arnault, fondé par Bernard Arnault, ainsi que du pôle presse de LVMH, DI Group (La Tribune, Investir, etc.), et directeur du développement et des acquisitions de LVMH.
Depuis octobre 2006, il dirige aussi le fonds d'investissement, doté de 3 à 4 milliards d'euros, créé par Albert Frère et Bernard Arnault. Le 30 avril 2007, il rejoint le conseil de surveillance de Carrefour.
Il est également membre du conseil d'administration et directeur délégué de Montaigne Participations et Gestion, membre du conseil d'administration des compagnies DI Group, Europatweb (holding Internet de Bernard Arnault), et Ipsos.
Il est vice-président et membre du conseil de surveillance de Tajan, président de GA Investissements, MPG Investissements, de Gasa Développement et de Financière Saint Nivard, directeur de Bourville Immobilier, membre du comité de direction des Paul Doumer Automobiles.
Il est depuis 1993 un proche de Nicolas Sarkozy et un de ses conseillers personnels. Il a été son témoin lors de son mariage avec Carla Bruni le 2 février 2008. Il est élu conseiller municipal au premier tour dans la commune de Bourville (76740) en mars 2008.
Auteur d'un livre : Journal de Matignon, Plon, 1998.
Précédé par
Nicolas Bazire
Suivi par
Hervé Hannoun
Directeur de cabinet duPremier ministre français1993-1995
Maurice Gourdault-Montagne

Lien externe [modifier]
Article de l'Expansion sur le livre Les deux Nicolas, la machine Balladur de Ghislaine Ottenheimer
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bazire »
Catégories : Énarque Personnalité française du monde des affaires LVMH Naissance en 1957 Naissance à Fort-de-France

Le Monde diplomatique (Média)

Info générale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_diplomatique

Article du directeur du Monde Diplomatique sur Sarkozy : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/10/RAMONET/15209
ArchivesOctobre 2007
Sarkozy
Charmées par sa verve et son brio, comme des enfants le furent jadis par l’habile flûtiste de Hamelin, maintes personnalités de tous bords avaient succombé à la magie de M. Nicolas Sarkozy. D’autant que les grands médias n’ont cessé de le glorifier en se livrant à une opération d’intoxication de masse. Il s’est ainsi produit en France une sorte d’hypnose collective devant un président possédé par une hyperactivité déconcertante et un bouillonnement d’initiatives souvent fumeuses.
Les yeux commencent à se dessiller alors que la vraie nature du bateleur, libérale et brutale, se dévoile. C’était clair dès les premières annonces économiques et sociales (imposition des hauts revenus, bouclier fiscal, droits de succession, franchises médicales, heures supplémentaires), fidèles à l’essence même du néolibéralisme. Et c’est devenu encore plus évident depuis les allocutions de M. Sarkozy à l’occasion de l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), le 30 août, et à l’occasion du 40e anniversaire de l’Association des journalistes de l’information sociale (AJIS), le 18 septembre (1).
« La priorité, a jugé M. Sarkozy, c’est de traiter la question des régimes spéciaux de retraites », qu’il faut « réformer sans tarder », parce que « les différences de situations qui justifiaient tel ou tel avantage particulier créé avant la seconde, voire la première guerre mondiale, ont largement disparu ». La réforme doit aboutir à un nouvel allongement de la durée de cotisation des salariés à quarante et une annuités, contre quarante actuellement.
Il a aussi annoncé l’ouverture d’un « grand débat sur le financement de la santé » car, selon lui, « l’assurance-maladie n’a pas vocation à tout prendre en charge ». Une partie devrait « relever de la responsabilité individuelle à travers une couverture complémentaire ». En d’autres termes, d’une assurance individuelle privée, à la charge du patient, comme aux Etats-Unis, où près de cinquante millions de personnes sont dépourvues de couverture maladie (2).
Le président a redit son intention d’« aller plus loin » dans la démolition « incontournable » de la réglementation sur la durée hebdomadaire de travail, fixée à trente-cinq heures. Il a ajouté qu’il souhaitait la suppression du système des préretraites. Et qu’il avait l’intention de définir « des procédures et des sanctions, à la fois plus efficaces, plus fermes » contre les chômeurs qui refuseraient deux offres d’emploi. Une attaque aussi frontale contre les conquêtes sociales est pour ainsi dire inédite, et les forces de gauche ne se trompent pas lorsqu’elles dénoncent « la plus vaste offensive anti-sociale de ces cinquante dernières années (3) ».
Affirmée le 27 août, devant la conférence des ambassadeurs de France, la nouvelle ligne en matière de politique étrangère a de quoi atterrer. En ce qui concerne le Proche et le Moyen-Orient, elle constitue une révolution copernicienne par rapport à la position internationale de Paris, telle que l’avait fixée le général de Gaulle, dès 1958, lors de la fondation de la Ve République.
Confirmant son alignement sur le président George W. Bush et sur les thèses les plus dures des néoconservateurs, M. Sarkozy reprend à son compte l’idée que le « premier défi, sans doute l’un des plus importants » auquel doit faire face la France est « une confrontation entre l’islam et l’Occident ». Indépendamment de l’absurdité qu’il y a à poser le problème en ces termes, pas un mot sur les torts de Washington ou sur l’effet de pourrissement provoqué par le non-règlement du conflit israélo-palestinien.
Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a pour sa part pu déclarer que la guerre contre Téhéran était une option envisageable. C’est pour s’y préparer que le ministre de la défense Hervé Morin a laissé entendre que la France pourrait reprendre toute sa place au sein de la structure militaire intégrée de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
Tacticien talentueux et maître manœuvrier, M. Sarkozy a révélé ces dernières semaines, en s’aventurant dans le champ social et dans celui de la politique étrangère, qu’il n’a rien d’un stratège. Il ne sait pas voir loin.
Ignacio Ramonet.


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Ignacio Ramonet
Directeur du Monde diplomatique de 1990 à 2008.
(1) Texte intégral de ces deux discours sur le site officiel de la présidence de la République : http://www.elysee.fr/.
(2) Voir, à cet égard, le documentaire de Michael Moore, Sicko.
(3) Associated Press, 18 septembre 2007.



Il y aprobablement du nouveau dans l'actionnariat : Lagardère !

Voir :

Médias dans le monde ARTICLE : http://www.elwatan.com/Medias-dans-le-mondeLe marché, ou la censure des temps modernesSi le droit à l'information constitue l'un des éléments constitutifs de la démocratie, la censure dans les médias est souvent vue, notamment dans les pays du Sud, par la censure des Etats peu regardants sur les attributs du droit des citoyens à une information crédible.

Pourtant, des voix de plus en plus nombreuses en Occident interpellent aujourd'hui les consciences sur l'autre danger qui risque d'achever la crédibilité de la presse : le marché. En effet, si par définition, le marché appelle à des concentrations, ou oligopole, les médias risquent, si ce n'est déjà fait pour une bonne partie de la presse mondiale, de devenir des entreprises comme d'autres, entre les mains de lobbies financiers. Souvent présentée comme référence en matière de probité et de professionnalisme, la presse française montre, on ne peut plus clair, les soubresauts des groupes financiers. Mise à mal déjà, à l'instar des autres médias dans le monde par la concurrence de l'internet et des journaux gratuits, la dégringolade dans les tirages et la crainte de lendemains incertains ont jeté les plus prestigieux titres entre les mains du grand capital. Echappant peu à peu aux mains des journalistes, des patrons, à l'image de Dassault et Lagardère, s'invitent dans les rédactions et édictent leurs lois, faisant tilt dans les rédactions. Le cri de coeur du patron du journal « Le Monde diplomatique », M. Ignacio Ramonet, dans « Médias en crise », est révélateur des dangers qui pèsent sur la profession. Le groupe Socpresse, qui édite quelque 70 titres, tels que « Le Figaro », « L'Expansion », « L'Express » et des dizaines de journaux régionaux, a été acquis par le fabricant d'armes Serge Dassault. Alors que le groupe Hachette, qui détient environ 47 magasines, dont « Elle », « Parents », « Première » et des quotidiens comme « La Provence » ou « Nice-Matin », appartient déjà à un autre industriel de l'armement, M. Arnauld Lagardère. Il est en outre actionnaire principal à hauteur de 51% du « Monde diplomatique » au sein du groupe Le Monde SA. Comme il détient 10% journal de « Midi Libre » et du « Monde interactif ». Aujourd'hui, Hachette Filipacchi Médias, filiale de Lagardère Media, est le premier éditeur de presse magazine au monde, avec 245 titres publiés dans 36 pays. Le quotidien de gauche « Libération » a vu la prise à hauteur de 37% de son capital par le banquier Edouard de Rothschild.Médias et argent : des liaisons dangereusesL'Observatoire français des médias (OFM) a mis en exergue, dans l'une de ses publications réservées aux « dérapages », comment le journal « Le Monde » défend les intérêts du groupe Lagardère, notamment dans le monde de l'édition. La réplique de journalistes soucieux de réserver leur aura ne s'est pas fait attendre : « La presse écrite indépendante risquerait peu à peu de tomber sous le contrôle d'un petit nombre d'industriels - Bouygues, Dassault, Lagardère, Pinault, Arnault, Bolloré, Bertelsmann... -, qui multiplient les alliances entre eux et menacent le pluralisme », martèle M. Ignacio Ramonet, le patron du journal « Le Monde diplomatique », dans l'un de ses écrits sur « La crise des médias ». Ses détracteurs l'accusent de vouloir imposer l'idée que « le mal-journalisme » ne se jauge que par le biais des excès du capitalisme. Mais ce qui est, par contre, certain, c'est qu'en détenant les grands groupes audiovisuels et de la presse écrite, les grands groupes financiers auront à façonner l'opinion publique au moment des élections et à influer sur les décisions gouvernementales en fonction de leurs intérêts financiers, de leurs investissements et de leur appartenance politique. Certains n'ont pas hésité à parler de « tyrannie financière » qui instaurera la censure et même l'autocensure dans les médias. Encore un exemple édifiant de la nouvelle mentalité qui fait du journalisme critique un style en voie de disparition : Patrick Le Lay, PDG de TF1, interrogé parmi d'autres patrons dans un ouvrage intitulé « Les Dirigeants face au changement », a répliqué que le métier de TF1 est d'« aider Coca-Cola à vendre son produit ». « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. » Et d'ajouter : « Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. » Au USA, la réalité des médias a été mise à nu lors de la guerre du Golfe. Depuis que le milliardaire américain Ted Turner a, à travers sa chaîne de télévision CNN, démontré que la maîtrise des médias a été un nouvel enjeu dans la crise du Golfe, des observateurs ont illico presto conclu que le contrôle de l'information est devenue l'or noir du XXIe siècle. Lors de la guerre en Irak, les grands médias ont étés transformés en véritables machines de propagande au service de l'Administration américaine, qui mise sur des ressources importantes en pétrole dans cette guerre. Les liaisons entre les médias et les grands groupes pétroliers sont un secret de Polichinelle. La fin justifie les moyens et l'éthique journalistique en prend un sérieux coup. Fait nouveau dans le journalisme : des entreprises de presse veulent désormais être cotées en Bourse. La finalité étant le profit, l'information de demain sera un produit aléatoire sur lequel on mise et qu'on réajuste au gré des fluctuations. Une situation qui a fait dire à Walter Wells, directeur de l'« International Herald Tribune » : « Souvent, ceux qui doivent prendre une décision journalistique se demandent si celle-ci fera baisser ou monter de quelques centimes la valeur boursière de l'action de l'entreprise éditrice. Ce genre de considération est devenu capital. Les directeurs des journaux reçoivent constamment des directives dans ce sens de la part des propriétaires financiers du journal. C'est un fait nouveau dans le journalisme contemporain. Ce n'était pas ainsi avant. » Cette culture du profit n'épargne pars l'information via internet. Des sites utilisent désormais de nouveaux procédés pour la publicité, en intégrant directement des liens promotionnels dans le contenu des articles. Des moteurs de recherche, tels que Google ou encore le magazine américain « Forbes » utilisent désormais de tels procédés en vendant aux annonceurs des mots-clés.Internet et journaux gratuitsAyant constaté le recul de bien de titres de la presse mondiale, les nouvelles technologies de l'information, internet en tête, ont étés mis à l'index ainsi que les nouveaux journaux gratuits. A en croire les chiffres avancés par « Le Monde diplomatique », c'est la descente aux enfers de la presse écrite. Selon ce journal, les baisses des ventes n'ont épargné aucun journal : le quotidien américain « International Herald Tribune » a vu ses ventes baisser, en 2003, de 4,16% ; au Royaume-Uni, le « Financial Times » a chuté de 6,6% ; en Allemagne, au cours des cinq dernières années, la diffusion a baissé de 7,7%, au Danemark de 9,5%, en Autriche de 9,9%, en Belgique de 6,9%, et même au Japon, dont les habitants sont les plus gros acheteurs de journaux, le recul a été de 2,2%. Au sein de l'Union européenne, au cours des huit dernières années, le nombre de quotidiens vendus a diminué de 7 millions d'exemplaires... A l'échelle mondiale, la diffusion payante de journaux chute en moyenne, chaque année, de 2%. Alors que des journaux ne cessent de jeter l'éponge aux quatre coins de la planète. Aux USA, entre 2000 et 2004, plus de 2000 postes ont été supprimés dans la presse écrite, soit 4% des emplois. Une récession qui n'épargne pas les agences de presse, dont Reuters vient d'annoncer une réduction d'effectifs de 4500 salariés, selon la même source. Cette situation découle de la conjugaison de plusieurs facteurs, allant d'une perte de crédit des médias devant les multiples scandales les ayant secoués, au ravages faits par l'internet et, plus récemment encore, la naissance des journaux gratuits. Ces derniers en drainant vers eux d'importants flux publicitaires sont en passe de monter de manière ravageuse. Alors qu'en matière d'internet, dont l'expansion ne cesse de s'amplifier avec ses 700 millions d'usagers, et quelque 4,7 nouveaux sites Web créés en 2004, de plus en plus la consultation et les journaux en ligne attirent les internautes ainsi que la masse impressionnante de nouveaux bloggers (utilisateurs de blogs), dont la liberté de ton accroche les lecteurs, sans toutefois pouvoir vérifier l'information qu'ils véhiculent.

Remarque : je ne suis pas sûr qu'il ait bien compris ? Le Monde est detoute façons et depuis toujours actionnaire à 51 %. lagardère est entré dans le capital du Monde à hauteur de 24 % (je crois ?)

voir aussi : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article1983.html

Albert Frère

Albert Frère Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Le baron Albert Frère (4 février 1926 à Fontaine-l'Évêque en Belgique) est un homme d'affaires et milliardaire belge. Il est marié et père de 3 enfants.
Sommaire[masquer]
1 Biographie
2 Fonctions et mandats sociaux
3 Voir aussi
4 Bibliographie
5 Liens internes
6 Liens externes
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Biographie [modifier]
Parti de rien, sans diplôme (la légende veut qu'il ait commencé à vendre des clous), Albert Frère fit, dès l'âge de 30 ans, l'acquisition d'entreprises actives dans la sidérurgie wallonne, en particulier dans la région de Charleroi. Dès la fin des années 1940, il construit les bases de sa fortune sur le commerce de l’acier, puis sur la sidérurgie et particulièrement CARLAM.Notamment, Albert Frère vendit de l'acier dans les pays communistes apres la guerre de Corée, profitant des prix élevés et de la pénurie, selon son biographe José-Alain Fralon.Lorsque s'est annoncée dès la fin des années 1970 la crise de l'acier, il vendit ses entreprises sidérurgiques à l'État belge (voir notamment John Cockerill).
Après l’acier, il réinvestit alors le capital libéré en s'intéressant à la banque, l’assurance, l’énergie, les médias... Il crée en 1981, avec l'aide du financier canadien Paul Desmarais, le holding suisse Pargesa, profitant du chaos créé par les nationalisations du Gouvernement socialiste de Pierre Mauroy.
Albert Frère achète en 1982 le Groupe Bruxelles Lambert (GBL). GBL est en 2005 détenteur de participations dans Bertelsmann (à hauteur de 25,1 %) qu'il va vendre le 1er juillet 2006 pour 4,5 milliards d'euros, la compagnie pétrolière Total (à hauteur de 3,6 %), le groupe financier et industriel Suez (à hauteur de 7,2 % ; 8,3% en 2006), le groupe de matériaux Imérys (à hauteur de 26,4 %) et le cimentier Lafarge (15%), dans lequel sa participation monte sensiblement depuis la fin de 2005. Entre 1986 et l'été 2004, il a pris, via sa société CNP, le contrôle des éditions Dupuis, depuis revendues au groupe MediaParticipation.
En 2007, la fortune d'Albert Frère était estimée à 3,1 milliards d'euros. Frère est le seul Belge (et donc le seul Wallon) présent dans la liste des personnalités les plus riches du monde, établie par le magazine Forbes. Fin 2005, il rachète le groupe de restauration Flo à Jean-Paul Bucher. Il fut anobli et nommé baron par le roi Albert II de Belgique en 1994.
Très influent dans les cénacles de la finance parisienne, le baron Frère, qui se partage entre Paris et Gerpinnes, cultive aussi un goût éclectique pour les œuvres d’art et les grands crus (voir le Château Cheval Blanc). Il a récemment pris pied dans le prestigieux groupe Taittinger. Albert Frère est membre du Jockey Club de Paris.

Fonctions et mandats sociaux [modifier]
Albert Frère est ou a été :
Régent honoraire de la Banque Nationale de Belgique
Président du conseil d'administration du groupe Bruxelles Lambert, de ERBE, de Frère-Bourgeois, de la Financière de la Sambre, de FINGEN SA, de Stichting Administratiekantoor Frère-Bourgeois (Pays-Bas), de Pétrofina,.
Vice président du conseil d'administration de Pargesa Holding
Président du conseil de surveillance de M6
Président honoraire de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Charleroi
Administrateur de LVMH, Château Cheval Blanc, Raspail Investissements, Gruppo Banca Leonardo (Italie), Suez
Membre du conseil de Assicurazioni Generali SPA

Voir aussi [modifier]

Bibliographie [modifier]
RAVAI Nazanine, "La république des vanités", 1998, éd. Grasset ;
FRALON José-Alain, "Albert Frère, le fils du marchand de clous", 1998, éd.Lefrancq (2e édition légèrement modifiée) ;
FRALON José-Alain, "Albert Frère, le fils du marchand de clous", 1997, éd.Fayard ;
GROFF Francis, "Albert Frère, le pouvoir et la discrétion", 1996, éd.Labor, collection "La Noria".
DE PRETER René, "Les 200 familles les plus riches- L'argent et le pouvoir dans le monde des holdings et des millionaires", EPO, Anvers, 1983.
KURGAN Ginette & BUYST Erik, 100 grands patrons du XXe siècle en Belgique, Alain Renier éditeur, Bruxelles, 1999, pp.102-105 et 250.

Liens internes [modifier]
Détails des marques de Albert Frère.
Liste des milliardaires du monde

Liens externes [modifier]
(en) A discreet dynamo
Compagnie Nationale à Portefeuille
Pargesa
Biographie C'est du Belge !
Suivez l'actualité de Albert Frère sur PerformanceBourse.com


Autre source d'info (Acrimed):

(à propos du passage de Nicolas Beytout de la direction du Figaro au groupe LVMH de Bernard Arnault, en nov 07) « A dire vrai, ce nouvel épisode ne fait que confirmer la connivence et la bienveillance du Président à l’endroit des oligarques qui possèdent les médias français ; des sentiments réciproques quand bien même le candidat Sarkozy déclarait le 29 avril 2007 à la tribune d’un de ses derniers meeting de campagne : « Je veux être le candidat du peuple et non celui des médias [6]. » Au Fouquet’s, au soir du second tour, le vainqueur festoyait entouré de Martin Bouygues (TF1), Serge Dassault (propriétaire du Figaro), Albert Frère (financier belge et actionnaire de M6), Alain Minc (Président du Conseil de surveillance du Monde), François Pinault (propriétaire du Point) mais aussi Bernard Arnault, son témoin de mariage… et, déjà, Nicolas Beytout. Ivre de joie, au lendemain de cette belle soirée, le directeur de la rédaction du Figaro s’enflammait le 7 mai au matin dans les tribunes de son quotidien : « Quelle victoire, quel souffle ! L’élection magistrale de Nicolas Sarkozy est certainement de celles qui marqueront durablement l’histoire du pays [7] ».
Source : http://www.acrimed.org/article2767.html

Objectif probable de la suppression de la pub TV par Sarkozy sur les chaînes publiques (A2, FR3,...)

Publié le 22/07/2008 à 14:22 - Modifié le 22/07/2008 à 14:24 Le Point.fr
Fillon interpellé par une coalition de médias mécontents
Emmanuel Berretta
Les médias coalisés incitent le gouvernement à renoncer au projet : le passage de 6 à 9 minutes de publicité par heure sur les deux principales chaînes privées du pays © WITT / SIPA
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De NRJ à Lagardère, de la presse nationale à la presse régionale, des chaînes TNT aux chaînes du câble et du satellite, de Bolloré à la presse magazine, jamais une telle coalition de médias ne s'était formée pour interpeller, dans une lettre ouverte, le Premier ministre François Fillon contre le cadeau que le gouvernement s'apprête à faire à TF1 et M6 : permettre le passage de 6 à 9 minutes de publicité par heure sur les deux principales chaînes privées du pays. Une manière pour Nicolas Sarkozy de renflouer ces deux grandes chaînes généralistes dont le modèle économique et les performances boursières sont terriblement bousculés. Cependant, les "mécontents" soulignent que les deux chaînes privées bénéficient déjà de "près de 70 % du marché publicitaire de la télévision". Selon cette coalition, le passage de 6 à 9 minutes de pub par heure, conjugué à d'autres aménagements (seconde coupure pub et passage à l'heure d'horloge) permettrait à TF1 (groupe Bouygues) et M6 (Bertslmann) d'absorber la totalité de la manne publicitaire libérée par la suppression de la pub sur France Télévisions, et même au-delà. "L'enjeu de cette disposition, ce n'est pas la redistribution de la manne publicitaire de France Télévisions, c'est la déstabilisation économique de tous les médias en France", insistent les douze signataires de ce courrier. TF1 et M6 font l'unanimité contre elles Dans cette lettre ouverte à François Fillon, les médias coalisés incitent le gouvernement à "renoncer à ce projet" et détaillent une liste de griefs précis. Ce sont d'abord les nouvelles chaînes TNT qui s'insurgent contre ce cadeau fait à TF1 et M6. Jusqu'ici, elles seules (ainsi que les chaînes du câble et du satellite) pouvaient diffuser jusqu'à 9 minutes de publicité par heure. Un privilège accordé (jusqu'en 2011) afin de soutenir leur phase de lancement et qui s'accompagnait, en contrepartie, d'obligations de production. "La remise en cause unilatérale de ce régime dérogatoire (...) ouvrirait droit à des recours pour réparation du préjudice subi", menacent-elles. La radio et l'ensemble de la presse française, "confrontés à un recul préoccupant de leur marché publicitaire", dénoncent "l'appel d'air" que cette mesure créerait "au profit des deux chaînes les plus puissantes du secteur audiovisuel". Les coalisés y voient un "grand péril" pour "la diversité des médias" et le "pluralisme de l'expression des courants de pensée et d'opinion". Les signataires sont : Anne-Marie Courderc, président du SPMI, Jean-Pierre Caillard, président du SPQR, Francis Morel, président du SPQN, Constance Benque, présidente du SIRPP - Média Radio, Philippe Gault, président du SIRTI, Éric Brion, président de l'ACCES, Pierre Conte, vice-président de l'APPM, Gilles Crémilleux, président des Locales TV, Jean-Paul Baudecroux, pdg de NRJ, Emmanuelle Guilbart, présidente de Gulli et Virgin 17, Jean-Christophe Thierry, DG du Direct 8 (Bolloré), et Loïk Guebriant, président de la Fédération nationale de la presse française.





voir : http://www.lepoint.fr/actualites-medias/fillon-interpelle-par-une-coalition-de-medias-mecontents/1253/0/262078





Voir aussi : http://www.lepost.fr/article/2008/07/23/1228978_parti-socialiste-l-agonie-de-l-independance-redactionnelle.html



Parti socialiste : l'agonie de l'indépendance rédactionnelle
parti socialiste, modem, segolene royal, liberté de la presse

Par Renown le 23/07/2008, vu 235 fois, 0

Le plus grave dans cette révision de la constitution, est le refus d'y inscrire l'indépendance rédactionnelle et la pluralité des médias. C'était la demande aussi bien du PS, que du MODEM.



Si les Bolloré (Direct 8, Direct soir, Matin Plus, CSA, Edition française de l'agence AP,...) Rothschild (Libération), Arnault (La Tribune, puis Les Echos), Dassault (Figaro + 70 autres titres), Pinault (Le Point), Lagardère (56 titres dont Elle, Paris-Match, Europ 1, Le journal du dimanche...) ne sont plus à présenter, nous avons désormais d'autres indices de connivence ou de clientélisme. Si les groupe bipolaires comme Dassault (armement, client de l'Etat et médias ou Lagardère avec EADS (contrats Airbus conclus grâce à Sarkozy) se passent de tout commentaire, il y a aussi ceci:



la suppression de la pub TV sur les chaînes publiques va de toute évidence se reporter sur les deux grandes chaînes privées TF1/LCI (aux mains de Bouygues, proche ami de Sarkozy et parrain de l'un de ses enfants) et M6 (la direction de M6 faisait déjà partie du club Neuilly communication fondé par Sarkozy en 85 et Albert Frère, le président du conseil de surveillance de M6 fêtait la victoire de Sarkozy au 2nd tour de la présidentielle aux côtés de Sarkozy lui-même, au Fouquet's. Voir aussi : http://www.lepoint.fr/actualites-medias/fillon-interpelle-par-une-coalition-de-medias-mecontents/1253/0/262078



Pour ces raisons, on peut considérer la liberté médiatique en France en phase d'agonie. Je crois que même dans le conseil de surveillance de ce média-ci, le Post, qui fait partie du Monde, il y a Guillaume Sarkozy, le frère de Nicolas. Mais bon, je dois admettre qu'on ose encore y dire ces vérités-là .



Comment dès lors s'étonner de ces campagnes de lynchages médiatique à l'encontre de Ségolène Royal ?



Comment s'étonner du muselage médiatique de Bayrou et dans une large mesure de l'opposition ?

mardi 22 juillet 2008

AFP, Reuters et AP (Associated Press)

L’Agence France Presse (article : http://www.acrimed.org/article2280.html )
Publié le mardi 21 février 2006

La présentation de l’Agence France Presse que nous proposons ci-dessous est destinée une « Audition libre » d’Acrimed qui se tiendra le 23 février à Paris. Voir : L’AFP en danger... Quel projet pour l’AFP ?
Principales sources : Le site de l’AFP - Wikipedia (article « Agence France Presse ») - La Loi portant statut de l’AFP
Cette présentation sera précisée ultérieurement. (Acrimed)
L’AFP est la plus ancienne agence de presse au monde. Elle est héritière de l’Agence Havas, fondée en 1835 par Charles-Louis Havas (commerçant, fournisseur des armées de Napoléon, ruiné en 1815) qui organise un « Bureau de traduction des journaux étrangers ». Très proche des pouvoirs qui se succèdent, l’agence couplera son activité « information » avec le développement d’un secteur de publicité. Ce sont des journalistes membres de la Résistance qui, à la Libération, lui ont donné son nom actuel.
Voir « Quelques dates-clé », sur le site de l’AFP
« Les agences de presse sont les principales bases d’information des journalistes. L’" agencier " est un journaliste de l’ombre, confronté à de sévères exigences : vérification et citation des sources, neutralité du ton, rapidité du traitement de l’information. La réputation d’une agence de presse tient au respect de ces critères. » Extrait du guide pédagogique de l’émission consacrée à l’Agence France Presse dans la Série : Les dessous des médias du CNDP-CRDP.
Statut et mission
L’AFP, d’abord établissement public à sa création en 1944, est dotée d’un statut particulier défini par la loi du 10 janvier 1957. Ce statut est destiné à garantir - en principe - son indépendance à l’égard des pouvoirs publics et de tout autre groupement idéologique, politique ou économique.
Voir, sur le site de Légifrance, la « Loi portant statut de l’agence France-Presse
L’AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile et dont le fonctionnement est assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher tant en France qu’à l’étranger les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ». Le Conseil d’État, dans un avis du 10 juin 2004 relatif au Statut juridique du siège de l’Agence, la considère comme un organe de droit privé sui generis.
L’AFP est gérée par un conseil d’administration de 16 membres : - 8 représentants des directeurs d’entreprises françaises de publication de journaux quotidiens - 2 représentants du personnel de l’AFP - 2 représentants de la radiodiffusion-télévision française - 3 représentants des services publics : le Premier Ministre, le Ministre de l’Économie et des Finances et le Ministre des Affaires Étrangères nommant chacun un représentant. - Le Président Directeur Général, choisi par le Conseil d’Administration en dehors de ses membres, élu par au moins 12 voix pour un mandat d’une durée de 3 ans renouvelable.
La loi de 1957 a également institué un conseil supérieur de 8 membres, qui veille à l’accomplissement par l’AFP de la mission qui lui est impartie par ses statuts. Ce conseil est susceptible de recevoir des plaintes des usagers ou des professionnels, et de sanctionner le PDG.
Une commission financière, composée de deux membres de la Cour des comptes et d’un expert désigné par le ministre de l’économie et des finances, surveille sa gestion financière.
Son statut particulier l’autorise à ne pas avoir de directeur de la publication. Elle échappe donc au système classique de la responsabilité pénale prévue par la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Organisation et activités
Le siège de l’AFP est à Paris.
L’Agence dispose d’un réseau de 110 bureaux dans 165 pays regroupés en cinq grands centres régionaux : Washington DC (Amérique du Nord), Hong Kong (Asie-Pacifique), Montevideo (Amérique latine), Nicosie (Moyen-Orient), Paris (Europe et Afrique).
Le réseau régional français, sous la supervision d’un responsable des bureaux France qui assure la Coordination générale a été organisé en 7 bureaux régionaux : Bordeaux , Lille , Lyon, Marseille, Rennes, Strasbourg, Toulouse
L’AFP dispose enfin de plusieurs filiales : AFX News (Services d’informations financières) ; AFP GmbH (Services en allemand de l’AFP) - Sport-Informations-Dienst (SID) (Services sports en allemand) - Fileas (Diffusion de données par satellite, avec France Câbles et Radio, et ParisBourse) - CompanynewsGroup (leader européen de la diffusion de l’information des sociétés )- Inédit (Ingénierie éditoriale : intégration des nouvelles technologies de traitement de l’information dans les médias).
L’AFP compte 2 000 collaborateurs (1 200 journalistes dont 200 photographes), et 2 000 pigistes répartis sur les cinq continents.
L’État français constitue sa principale source de revenu (moins de 40 % en 2004) pour la fourniture d’information aux organes gouvernementaux, principalement les ministères, les préfectures et les ambassades.
Le marché de l’AFP est celui des médias et organes d’informations à travers le monde. Elle fournit son information sous forme de textes, photographies et infographies à environ 650 journaux, 400 radios et télévisions, 1500 administrations et entreprises, 100 agences de presse nationales.
Au total, directement ou indirectement, elle touche ainsi près de trois milliards de personnes.
« Produits » - C’est sous cette dénomination que le site de l’AFP présente les diverses variétés des informations qu’elle diffuse : Online, texte, photo, graphique, vidéos.
Financement
L’AFP ne dispose pas de capital, ni d’actionnaires, mais seulement de dotations de fonds propres. Son statut lui interdit d’être directement subventionnée par l’État. Elle dépend donc de ses seules ressources commerciales. Mais 40 % de son chiffre d’affaires en 2004 proviennent des abonnements de services publics dépendant du gouvernement français ou d’administrations locales.
Les abonnements de l’Etat à l’AFP peuvent être également considérés comme une forme d’aide indirecte à la presse écrite (et plus généralement à tous les médias qui bénéficient ainsi à moindre coût de ses services). Le montant de ces abonnements était, en milliers d’euros, de 71087 en 1990, 88 141 en 1996, 92 600 en 2000, 93 454 en 2001, 95 890 en 2002.
L’Agence a passé avec l’État, en 2003, un Contrat d’objectifs et de moyens pour rétablir d’ici 2007 une situation financière préoccupante. Celle-ci a entraîné la vente par crédit-bail du siège historique de l’Agence (place de la Bourse à Paris).
Associated Press et Reuters
L’AFP est la première agence de presse francophone et la troisième plus importante au niveau mondial.
La première est l’agence étatsunienne [Associated Press (AP). Créée en 1848, elle existe maintenant sous forme de coopérative et dotée d’un statut de société à but non lucratif. Associated Press jouit d’un quasi monopole sur le marché américain, ce qui lui donne une solide assise financière.
La deuxième agence de niveau mondial est la britannique Reuters. Fondée en 1851, c’est actuellement une société anonyme cotée en bourse à New York et à Londres. Elle se consacre désormais à côté de la branche « informations générales », essentiellement à la fourniture d’informations financières et boursières.
Principales sources : Le site de l’AFP - Wikipedia (article « Agence France Presse ») - La Loi portant statut de l’AFP

vendredi 18 juillet 2008

Reprise de la diffusion française d'AP (Associated Press) par Bolloré

Le tapage médiatique autour dela visite de Kadhafi a occulté ceci (info via un média algérien)


http://www.leblogfinance.com/2007/12/associated-pres.html

Qui possède quoi ? (article NouvelObs)

À la Une < Médias < Médias & pouvoirs

Qui possède quoi ? http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias/medias__pouvoirs/20070124.OBS8585/qui_possede_quoi_.html
NOUVELOBS.COM 01.07.2008 16:16
Cliquez sur le nom d'un journal, d'une radio ou d'une télévision pour savoir qui en est le propriétaire.Les télévisions:TF1, France 2, France 3, Canal+, France 5, Arte, M6, Paris Première, LCI, i-Télé, Direct 8, RTL9.Les radios:Europe 1, Europe 2, France Culture, France Info, France Inter, France Musique, Fun Radio, Le Mouv', Nostalgie, NRJ, RFM, Rire et chansons, RTL. Les quotidiens nationaux:HLa Croix, L'Equipe, Les Echos, Le Figaro, L'Humanité, Libération, Le Monde, Le Parisien/Aujourd’hui en France, La TribuneLes quotidiens gratuits:20 Minutes, Direct Soir, Métro.Les magazines:Ca m’intéresse, Capital, Challenges, Courrier international, Elle, L'Etudiant, L'Expansion, L'Express, Femme actuelle, Géo, L'Histoire, Le Journal du Dimanche, Lire, Marianne, Le Monde 2, Le Monde diplomatique, Le Nouvel Observateur, Paris Match, Pèlerin magazine, Première, Le Point, Public, Sciences et Avenirs, Télérama, Valeurs Actuelles, Voici, VSD.Les quotidiens régionaux:L'Alsace, Bien Public, Centre Presse, Charente Libre, Corse Matin, Courrier de l'Ouest, Courrier Picard, Dauphiné Libéré, Dépêche du Midi, Dernières Nouvelles d'Alsace, Dordogne Libre, Echo Républicain, L'Eclair, L'Eclair des Pyrénées, Est Républicain, L'Indépendant, Journal de la Haute Marne, Journal de Saône et Loire, Liberté de l'Est, Liberté de Normandie, Maine Libre, Midi Libre, Nice-Matin, Nord Eclair, Nouvelle République des Pyrénées, Ouest France, Presse de la Manche, Presse-Océan, le Progrès, La Provence, République des Pyrénées, Sud Ouest, Var-Matin, Vendée Matin, La Voix du Nord.

AB Le Groupe AB est le premier éditeur et diffuseur indépendant français de chaînes thématiques. Le groupe anime 20 chaînes thématiques, dont RTL9, détenue à 65%. Il possède 40% de TMC. Par AB Sat, il diffuse AB1, AB Moteurs, Action, Animaux, Chasse et pêche, CineBox, CineComic, CineFX, CinePolar, Encyclopedia, Escales, Fit TV, Mangas, Musique Classique, RFM TV, Toute l'histoire, XXL, Zik.Les chaînes thématiques représentent 56% de son chiffre d'affaires, les programmes télévisés 36% et le merchandising 8%. La société a été rachetée par Claude Berda, lequel, tout en restant majoritaire, a cédé 33.5% de ses parts au groupe TF1, le 5 décembre 2006.

AMAURY Outre le Tour de France et le Paris-Dakar, Amaury détient: Le Parisien/Aujourd’hui en France (49%), L’Echo républicain, L’Equipe, France Football, Vélo Magazine et L'Equipe TV. En mars 2006, il lance l'hebdomadaire Rugby Hebdo, dont la parution est arrêtée en décembre 2007.Le groupe Amaury est détenu à 75% par la Société civile Amaury et à 25% par Hachette Filipacchi Medias (Lagardère).

BAYARD PRESSELa structure du groupe est 100 % assomptionnistes (congrégation religieuse catholique des Augustins de l'Assomption, fondée en 1850). Le président du directoire est Bruno Frappat.Il édite les titres :- La Croix (Chiffre d'affaires 2005 : 29,4 millions d'euros, provenant à 83% des abonnements).- Les magazines Pèlerin, Notre temps, Vivre Plus, Vermeil (arrêt en 2007), Pomme d'Api, Astrapi, Babar, Popi, Youpi, Okapi, J'aime lire, Je bouquine, Les dossiers de l'actualité, Phosphore, J'aime la BD, Filotéo (ex-Grain de Soleil)...- BSE (Bayard Service Edition) : La Revue des scouts de France, la Revue des frères des écoles chrétiennes et l'agence photo Ciric France.- 66% de la SER (Société d'édition de revues) : revues jésuites Christus et Etudes. Cette société, dont les 34% restants sont détenus par la Compagnie de Jésus, a été créée en 2001 suite au rapprochement de Bayard et d'Assas Editions.- Après le rachat de Milan Presse en 2004, il édite également en presse jeunesse : Picoti, Toupie, Toboggan, Petites mains, Histoires pour les petits, J'apprends à lire, Wakou, Manon, Moi je lis, Wapiti, Julie, Les clés de l'actualité Junior, Lolie, Les clés de l'actualité, Toboclic, Mobiclic. En presse régionale : Alpes Magazine, Pyrénées Magazine, Pays basque Magazine, Provence Magazine, Bretagne magazine, Histoire et Patrimoine, Ethno, ainsi que Terre sauvage.Le groupe Bayard - Milan Presse représente 27% de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25%). Le groupe enregistrait un chiffre d'affaires de 433 millions d'euros en 2005.

BERTELSMANN Bertelsmann est le premier groupe de médias européen.- L’Allemand est l’actionnaire majoritaire de RTL Group, soit 39 chaînes de télévisions et 33 radios, dont en France les radios RTL, RTL2, Fun radio, la chaîne de télévision RTL9 et le groupe M6 : les chaînes de télévision M6, TF6 (50%), Paris première, Téva, Série Club, Fun TV, W9, M6 Music Hits, M6 Music Rock, M6 Music Black et M6 Boutique La Chaîne.- Bertelsmann possède aussi la majorité du capital de Grüner + Jahr, qui contrôle Prisma Presse (les magazines Capital, Management, Géo, Géo Ado, National Geographic, Ca m’intéresse, Prisma TV, Télé 2 semaines, Télé Loisirs, TV grandes chaînes, Voici, VSD, Gala, Femme actuelle, Femme actuelle jeux, Prima, Prima cuisine gourmande, Prima maison, Bien dans ma vie, Jasmin, Cuisine actuelle, Guide cuisine).

BOLLORE- Dans la presse écrite, Bolloré a lancé en 2006 le gratuit Direct Soir, diffusé à 500.000 exemplaires dans 15 villes de France. Il est associé au Monde pour Matin plus, lancé en février 2007.- Bolloré détient 10% de la société Gaumont et 31% de Havas. Le groupe exploite "Radio des Nouveaux Talents" et diffuse depuis le 31 mars 2005 sur la TNT la chaîne Direct 8.- Depuis la fusion en 2006 des activités de Bolloré Investissement au sein du groupe, la Financière de l'Odet détient en direct le groupe Bolloré. Le groupe Bolloré appartient également à AGF Vie (15,9% des parts), Groupama (4,6%) et la Société Industrielle et Financière de l'Artois (2,4%).- Les activités du groupe se répartissent entre: transport et logistique (84%); industrie (7%), médias, actifs financiers et divers (6%); distribution d'énergie (3%) En 2007, le groupe réalise six milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie 6 000 personnes en France. Il est dirigé par Vincent Bolloré.

CANAL PLUS Le Groupe Canal Plus est une filiale à 100% de Vivendi Universal. Il regroupe les chaînes Canal+, i-Télé, et 17 chaînes thématiques, dont Canal+ Sport, Canal+ cinéma, planète, Kiosque, Sport+, NBA+, Comédie (71%), Cuisine TV (66%). Le groupe est actionnaire minoritaire de Pink TV.Canal+ a fusionné ses activités françaises avec TPS.- Le groupe Vivendi est présent dans la musique, la télévision, le cinéma, la téléphonie mobile, internet et les jeux. Le groupe possède également 20% de NBC Universal. Vivendi contrôle à 100% Universal Music Group, à 56% SFR (qui est actionnaire à 40,6% de Neuf Cegetel), ainsi que Vivendi Games et Maroc Telecom.Le capital social de Canal+ SA est de 95 017 326 euros détenu à 49% par Canal+ Groupe, à 11,52% par le Crédit industriel d'Alsace et Lorraine, à 5% par Pathé, à 4,48% par le Credit Suisse First Boston LTD, à 5,10% par le public.En 2005, le chiffre d'affaires du groupe Vivendi s'élevait à 19.5 milliards d'euros. Bertrand Méheut est le PDG du groupe.

LA DEPECHE Le groupe La Dépêche appartient pour 67,3% à Occitane de Communication (holding de la famille Baylet), pour 15% à Hachette Filipacchi Médias (Groupe Lagardère) et pour 6% à Pierre Fabre (Sud Communication).Le groupe La Dépêche a pour PDG Jean-Michel Baylet, sénateur, président du conseil général de Tarn-et-Garonne et président du Parti radical de gauche.- Dans la presse écrite, le groupe possède La Dépêche du Midi, Midi Olympique, Le Petit Toulousain, La Nouvelle République des Pyrénées, Le Petit Bleu, Le Villefranchois.- Dans les gratuits, il possède la SARL Publi et 20 Minutes Toulouse, en partenariat avec le groupe Schibsted.- Le groupe détient une participation dans La Gazette de Nîmes et dans La Gazette de Montpellier (33%). Il possède 80% d'Hima Média, éditeur du mensuel gratuit Je Paris ainsi que Toulouse Mag, Toulouse Femmes et Toulouse Matchs.- Dans l'audiovisuel, le groupe La Dépêche détient 22% de Télé Toulouse (TLT) ainsi que La Dépêche TV.

EST REPUBLICAIN Le groupe Est Républicain possède 51% de la société EBRA (Est, Bourgogne, Rhône-Alpes), Le Crédit Mutuel contrôlant les 49% restant. EBRA est devenu le premier groupe de presse quotidienne régionale de France. - EBRA publie: L'Est Républicain, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Journal de la Haute Marne, La Liberté de l'Est.- Le quotidien L'Alsace, qui appartient pour 80% au Crédit mutuel, devrait rejoindre le groupe EBRA.- Dans la presse hebdomadaire, le groupe publie: La Presse de Gray, La Presse de Vesoul et La Tribune de Montélimar.- EBRA publie également le gratuit d'annonces Top Est.- Dans l'audiovisuel, le groupe assure la correspondance TF1 et la sous-traitance audiovisuelle de M6 Nancy, TLM (Télé Lyon Métropole), SAPA, Carmin.Le capital du groupe Est Républicain est détenu à 33% par la famille Lignac et à 28 % par France Antilles, aujourd'hui groupe Hersant.

ETAT FRANCAIS Appartiennent à l’Etat :- les chaînes du groupe France Télévisions : France 2, France 3, France 4, France 5, RFO- les antennes de Radio France : France Inter, France Info, RFI, France Bleu, France Culture, France Musique, Le Mouv’, Fip.- La chaîne franco-allemande Arte est détenue à 50% par Arte France (France Télévisions 45%, État français 25%, Radio France 15% et INA 15%).

FINANCIERE PINAULT- Holding de la famille Pinault, la Financière Pinault possède 100% d'Artémis, qui possède 100% de la Sebdo SA, la Société d'exploitation de l'hebdomadaire Le Point, dont Franz-Olivier Giesbert est le président-directeur général et le directeur des publications.- Artémis est également actionnaire majoritaire (82%, part qui devrait monter à 100%) du groupe Finintel, qui édite le quotidien économique L'Agefi et l'hebdomadaire Actifs, et qui possède Companynews (communiqués de presse). Les médias et communication représentent 2% du portefeuille d'Artémis. 56% sont dédiés au luxe et à la distribution : PPR, Fnac, Gucci, Christie's international, Château Latour…Artémis participe à 12% dans la chaîne TV Breizh.La Financière Pinault possède 1,1 % de la chaîne KTO.- Sebdo SA publie Le Point, La Recherche, L'Histoire (par le biais de sa filiale Société Editions Scientifiques), Historia (par les Publications Taillandier, dont la participation de Sebdo SA s'élève à 100%), Le Magazine Littéraire (par Société Magazine Expansion, participation Sebdo SA : 30%) et Epok, magazine réalisé pour la Fnac (Le Point Développement).

L'HUMANITE
L'Humanité est dirigé par Patrick Le Hyaric. Le capital est réparti ainsi :- 20% sont détenus par la Société des lecteurs et lectrices de l'Humanité- 20% par la Société Humanité Investissements Pluralisme (Hachette-TF1-Caisse d'Epargne)- 10% par la Société des personnels de l'Humanité- 40,71% par des actionnaires individuels (représentant le Parti communiste)Le groupe édite : L'Humanité, L'Humanité dimanche, La Terre, Pif éditions (Pif Gadget, Glop Glop !, Tout à Lire). Le chiffre d'affaires en 2006 s'élevait à 29,9 millions d’euros, dont 3,39 provenant de la publicité.

LIBERATION Les actionnaires de Libération ont voté le 5 janvier le changement de statut et la recapitalisation du journal, après trois mois de crise. Le journal s’est doté en février 2007 d’un conseil de surveillance et d'un directoire. Dans le nouveau capital, Edouard de Rothschild reste le premier actionnaire (38,7%), suivi de l'Italien Carlo Caracciolo, co-fondateur de La Repubblica, avec 33,3%. Pathé possède 10%, Mediascap (La Libre Belgique) 8%. Libération compte également des investisseurs à titre personnel, parmi lesquels Pierre Bergé, André Rousselet, Bernard Henri Lévy et Henri Seydoux, représentant 8% du capital. Suez détient 2%. Libération détient 26% de son imprimerie, le CIPP (Centre d'impression de la presse parisienne), appartenant au groupe Riccobono. En novembre 2006, un "projet de refondation" assorti d'un important plan social, d'un changement des statuts et d'une recapitalisation de 15 millions d'euros est adopté par les salariés qui ont accepté la présidence de Laurent Joffrin.Serge July, le patron historique de Libération avait été contraint à la démission par Edouard de Rothschild en juin 2006. Plusieurs figures historiques du journal sont également parties.Le chiffres d'affaires 2006 était estimé à 34 millions d’euros et celui prévisionnel pour 2007 à 33 millions d’euros (Le Figaro, 5 octobre 2007)

LAGARDERE Le groupe français Lagardère est présent dans l’armement et l’aéronautique (14,95% du groupe EADS : Airbus, Eurocopter…), le livre (Hachette), la distribution (Hachette distribution service : Relay, Virgin…), l’audiovisuel et la presse. Le groupe est dirigé par Arnaud Lagardère, ancien président de Matra et Hachette.- Parmi les activités audiovisuelles : Europe 1, Europe 2, RFM et 17 radios à l’étranger. 11 chaînes thématiques de télévisions, notamment MCM, Europe 2 TV, Canal J, Gulli, Mezzo. Lagardère Active possède aussi 34% de CanalSat.- Dans le secteur de la presse écrite, Lagardère possède, via Hachette Filipacchi Media (HFM), rebaptisé Hachette Holding en octobre 2007, 260 titres dans 41 pays. Soit, selon le groupe, plus de 1 milliard d'exemplaires et plus de 130.000 pages de publicité vendues par an.- Parmi les titres vendus en France : Le Journal du Dimanche, Paris Match, Elle, Première, Isa, Choc, Psychologies Magazine, Public, Version Femina, TV hebdo.- Le groupe détient 20% de L’Alsace, 15% de La Dépêche du Midi et 5,4% du Monde.- Lagardère détient aussi une participation de 25% dans les Éditions Philippe Amaury (Le Parisien, L’Équipe).- Hachette Holding détient 42% du groupe Marie Claire (Marie Claire, Marie Claire Maison, Cosmopolitan, Cuisines et Vins de France, Avantages, Marie Claire Idées, Famili, Marie France, 100 Idées Jardin), qui est contrôlé par la famille Prouvost à 58%.

LA VIE-LE MONDE Le groupe est contrôlé par la holding "Le Monde partenaires et associés" (LMPA), elle-même détenue à 52% par des actionnaires internes (Société des rédacteurs du Monde, Société civile des personnels des PVC, Association Hubert Beuve-Méry) et à 48% par des externes (InvestMonde, Le Monde Entreprises, Société des lecteurs du Monde). Sont aussi actionnaires du Monde SA : Lagardère (17%), Prisa (15%), Stampa (3%) et Le Nouvel Observateur (1,8%).- Dans la presse quotidienne nationale, le groupe édite Le Monde et les publications associées Dossiers & documents et Le Monde 2.- LMPA contrôle également Courrier international, Le Monde de l'Education, La Lettre de l'Education, le Monde diplomatique, Manières de voir et Cahiers du cinéma.- La filiale Télérama SA édite Télérama.- La filiale Malesherbes Publications édite La Vie, Le Monde des religions, Prier, Les Clés de la foi et Ecritures.- La filiale Sper détient Danser, Top Famille Magazine (en partenariat avec Hachette Filipacchi Médias) et Voiles et Voiliers (50% avec le groupe Ouest France).- Par diverses filiales, le groupe contrôle les publications : Les Cahiers du cinéma, Ulysse, Le Monde des ados, Je lis déjà, Abricot, Papoum, Je lis des histoires vraies, Mille et une histoires, Mon journal arc-en-ciel, Les P'tites sorcières, Les P'tites princesses et Pirouette.La filiale Les journaux du Midi (ex-Groupe Midi Libre) édite Midi Libre, L'Indépendant, Centre Presse (Aveyron), La Semaine de Nîmes, La Semaine du Roussillon, Le Journal de Millau, L'Aveyronnais, Le Catalan, Judiciaire, Terre de Vins, Terres Catalanes.- La Vie-Le Monde détient 34 % dans Timbropresse (Timbres magazine), 6 % dans le Nouvel Observateur, 5 % dans la Vie du rail, 5% dans Le Temps (Suisse), 12% dans l'Echo du Centre, 9% dans Édition du Témoignage Chrétien.Le chiffre d'affaires 2006 est estimé à 650 millions d’euros.

LVMH Le groupe de Bernard Arnault a racheté en 2007 Les Echos, ex-propriété du groupe britannique Pearson. LVMH est un groupe français, leader mondial de l'industrie du luxe en terme de chiffres d'affaires. Il est détenu à 47,5 % (et 64 % des droits de vote, au 31 décembre 2004) par le Groupe Arnault, et donc à travers lui par Bernard Arnault.

MARIANNE L'hebdomadaire a été lancé en 1997 suite à l'arrêt de l'Evénement du Jeudi. Il est dirigé par Jean-François Kahn. Son chiffre d'affaires en 2005-2006 s'élevait à 24 millions d'euros.Son capital se répartit ainsi : - 40% sont détenus par Marianne Finance (Jean-François Kahn et Maurice Szafran)- Les 49,4% que détenait Robert Assaraf (président de Radio Shalom) ont été rachetés par Yves de Chaisemartin (25,4%), Thierry Verret et Guy Sitbon (24%)- Autres actionnaires : Paul Lederman, Franck Ullmann, Financière Bazire.

METRO INTERNATIONAL Editeur du quotidien gratuit Métro, Metro France est détenu à 65,7% par Metro International et à 34,3 % par TF1 depuis septembre 2003.Le groupe suédois Modern Time Group (MTG) est l'actionnaire principal de Metro International.En janvier 2001 a été fondée une agence de presse interne, Metro World News. Le chiffre d'affaires 2006 de Metro France s'élève à 37,4 millions d’euros.

NEWS PARTICIPATIONS La holding personnelle d'Alain Weill, P-dg de NextRadioTV (RMC, BFM, BFM TV, Groupe Tests) est en passe de racheter le quotidien économique La Tribune, ex-propriété de Bernard Arnault.

NOUVEL OBSERVATEUR Claude Perdriel, son PDG, détient 93% du groupe Nouvel Observateur. Le Monde en détient 6% et la société des rédacteurs 1%. Son chiffre d'affaires est évalué à environ 150 millions d'euros.Le groupe édite Le Nouvel Observateur, Challenges (hebdomadaire économique) et Science et Avenir.

NRJ GROUP L'actionnaire principal de NRJ Group est Jean-Paul Beaudecroux qui détient 72,6% du capital. 3,88% va aux autres membres du Directoire et du Conseil de surveillance et 23,19% à l'actionnariat public.Le groupe possède 100% de NRJ, Radio Nostalgie et Sonopar, qui diffuse Rire et Chansons. Chérie FM lui appartient à 99,99%.Le groupe est présent sur internet avec e-NRJ, à la télévision avec NRJ 12, dans la téléphonie mobile avec NRJ Mobile (89,99%), dans la musique avec Canal Music, NRJ production et NRJ audio.Le groupe possède également des radios en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Finlande et en Norvège.Jean-Paul Baudecroux est président du Conseil de surveillance et Marc Pallain, président du Directoire.En 2006, le groupe a réalisé 398,3 millions d'euros de chiffre d'affaires.

OUEST-FRANCE Le quotidien régional Ouest France est détenu à 99,97% par la société civile SIPA (Société d'Investissement et de Participations), laquelle appartient à 99,9% à l'Association pour le Soutien des Principes de la Démocratie Humaniste (association loi 1901), présidée par Jacques Duquesne.Les différents groupes de SIPA (Ouest France, Les Journaux de l'Ouest, Publihebdos, Precom et Sofiouest) éditent:- Ouest France (Diffusion: 781.000 exemplaires)- 20 Minutes (détenu par 25% par Ouest-France, 25% par Spir Communication, tous deux appartenant à SIPA, et 50% au groupe norvégien Schibsted)- Le Courrier de l'Ouest, Le Maine Libre , Presse-Océan/Vendée Matin/L'Eclair, La Presse de la Manche, la Liberté de Normandie- Les télévisions locales Angers 7 et Nantes 7,- Les radios Hit Ouest et Europe Régies Ouest- 37 hebdomadaires locaux d'information, dans 14 départements- des journaux gratuits d'annonce- Voiles et Voiliers (à 50-50 avec Sper, groupe La Vie-Le Monde), Le Marin, Produits de la Mer, Cultures Marines, L'Ostréiculteur.

PEARSON Pearson, qui pèse 6,8 milliards de livres en Bourse (10 milliards d'euros), est propriétaire du groupe Financial Times et des éditions littéraires Penguin. C'est l'ancien propriétaire du quotidien économique français Les Echos. Il est surtout le numéro un de l'édition scolaire, universitaire et de formation professionnelle aux Etats-Unis.

ROSSEL VNI (Voix du Nord Investissement), est détenu à 88% par le groupe belge Rossel. Il est dirigé par Michel Nozière (également responsable des pôles régionaux de la Socpresse avant leur cession). Le groupe Rossel est notamment le propriétaire du quotidien bruxellois Le Soir.La Voix du Nord avait été rachetée en 2004 par la Socpresse de Serge Dassault puis reprise en 2005 par Rossel.Le groupe édite : La Voix du Nord, Nord Eclair, Lille Plus (quotidien gratuit). Il détient 45%, avec le Crédit Lyonnais, du Courrier Picard. Sont édités aussi : le Phare Dunkerquois, l'Indicateur des Flandres, le Journal des Flandres, l'Echo de la Ly, La Semaine dans le Boulonnais, l'Indépendant du Pas-de-Calais, l'Avenir de l'Artois, Le Messager (Thonon), l'Essor Savoyard, la Savoie, le Pays Gessien, la Tribune Républicaine, La Maurienne, L'Indépendant du Haut-Jura, La Gazette du Morvan, le Courrier (Saint-Claude).

ROULARTA La filiale française du groupe de presse belge contrôle à 100% le groupe Express-Expansion, soit les magazines:- L'Express, L'Expansion, L'Entreprise, Votre Argent, L'Etudiant, Transfac, Lire Classica-Repertoire, Point de Vue, Atmosphères, Maison française, Maison magazine, Côté Sud, Maison côté Ouest, Maisons côté Est, Guitar Part, Guitar Collector's, Guitare Classique, Pianiste, Keyboards-Recording, Radikal, Prestige AudioVidéo, Hi-Fi Audio Vidéo, Sonovision-Broadcast, Studio Magazine, Ciné live.- Roularta possède 100% du gratuit A Nous Paris et du réseau des éditions "A Nous…" en province.- Le groupe Roularta appartient aux familles Nolf et Claeys, actionnaires à 64,5 %. Les activités dans la presse française représentent 36 % des revenus de Roularta. Chiffre d'affaires de Roularta en 2006 : 609 millions d’euros, dont 35% en France. En intégrant le Groupe Express-Expansion : 760 millions d’euros

SCHIBSTED Le quotidien gratuit 20 Minutes est édité par le groupe norvégien Schibsted, co-propriétaire à 50-50 avec Sofiouest et Spir (filiales de Ouest France) de 20 Minutes France. Les onze éditions européennes sont contrôlées par 20 Min Holding, détenu à 98% par Schibsted. Schibsted a acquis en juin 2006 les activités européennes de Trader Classified Media, éditeur notamment de La Centrale et de J'annonce. Son chiffre d'affaires en 2006 est de 43,3 millions d’euros.

SOCPRESSE (GROUPE DASSAULT)La Socpresse appartient à 100% au groupe Dassault. C’est l’une des deux branche du groupe Hersant, l’autre étant Groupe Hersant Médias, ex-France Antilles.Elle édite Le Figaro, Le Figaro Magazine, Madame Figaro. La Socpresse possède aussi 40% du Journal du Dimanche (HFM - Lagardère). Elle a acquis le site culturel evene.fr en mai 2007.La Socpresse possède aussi 49% du Journal des Finances, le reste appartenant à Dassault Communication.En presse quotidienne régionale, le Pôle Nord (La Voix du Nord, Nord Eclair) a été cédé au groupe belge Rossel en 2005, le Pôle Ouest (Le Courrier de l’Ouest, le Maine libre, Presse-Océan/L’Eclair) a été cédé au groupe Ouest-France en 2005.Le Conseil d'Etat a annulé mercredi 31 janvier 2007 la décision du ministère de l'Economie d'autoriser EBRA à racheter cinq quotidiens régionaux de la Socpresse: Le Progrès, le gratuit Lyon-Plus, le Bien Public, le Dauphiné Libéré et le Journal de Saône-et-Loire. EBRA (détenue à 51% par l'Est Républicain et à 49% par le Crédit Mutuel) va préparer un nouveau dossier.Le groupe Dassault détient une participation dans Lagardère Active.Serge Dassault est président d’honneur de Dassault aviation (Mirage 2000, Falcon, Rafale…) et président de la Socpresse. Serge Dassault est sénateur UMP de l’Essonne et Maire de Corbeil-Essonnes.- Le pôle de presse quotidienne régionale dans le sud de la France, qui comprend notamment La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin et Marseille Plus, a été cédé en décembre 2007 pour 160 millions d'euros, par Lagardère au Groupe Hersant Média (GHM).SUD OUESTLe groupe Sud Ouest est détenu à 80% par la famille Lemoine, à 10% par la société des journalistes et à 10% par la société des personnels.Via Sapeso, Charente Libre, Pyrénées Presse, Atlanpresse, le groupe Sud Ouest possède:- Sud Ouest, TV Hebdo Femina, Tout réussir dans la maison, La Charente Libre, La République des Pyrénées, L'Eclair des Pyrénées, la Dordogne Libre.- les hebdomadaires Saintonge, Haute Gironde, La Dépêche du Bassin, La Semaine du Pays basque, l'Hebdo, Le Résistant - des magazines consacrés au surf- Le gratuit Bordeaux 7, des journaux d'annonces gratuits sur 28 départements, 45 magazines gratuits thématiques sur 43 départements et 7 éditions en Espagne- la chaîne de télévision locale TV7 BordeauxEn 2006, le groupe a réalisé 325,4 millions d'euros de chiffre d'affaires.

TF1 TF1 est la première chaîne de télévision généraliste française, avec 31,6% de part d'audience en 2006. Le chiffres d'affaires de TF1 s'élève à 2,7 milliards d'euros en 2006. Le Groupe TF1 est un groupe de communication:- Il détient à hauteur de 100% TF1, LCI, Eurosport France, TV Breizh, Odyssée, Histoire, Ushaïa TV.- Il possède 9,9% du "nouvel ensemble" Canal+ France : CanalSat, Canal+, TPS, Multithématiques (Planète, Canal Jimmy, Ciné Cinémas, Ciné Classic...), Kiosque, Sport+...- Il détient 50% de France 24- Il détient 34,3% du capital des Publications Métro France et 49% de Prima TV.- TF1 détient 33.5% de AB groupe.TF1 regroupe entre autres 5 maisons de production, une société de contenus multimédia, e-TF1 et Teleshopping.Nonce Paolini est Président-directeur général. Le Groupe TF1 est détenu à 42,9% par Bouygues, qui possède également Bouygues Télécom, troisième opérateur de téléphonie mobile en France. Dirigé par Martin Bouygues, le groupe Bouygues rassemble : Bouygues Construction (BTP); Axione (Constructeur et Operateur de réseaux); Colas (routes); Bouygues Immobilier.Le chiffre d'affaires total de la société Bouygues est évalué à 26 milliards d'euros fin 2006.Sources : Documentation du Nouvel Observateur, Rapport de la commission Lancelot sur les problèmes de concentration dans le domaine des médias, site de l'ESJ et informations communiquées par les sociétés.